Je sais de quoi serait composé mon enfer. On me repasserait pour l'éternité l'interminable cortège de mes heures improductives, de mes paresses stériles, et je devrais méditer sur tout ce que j'aurais pu faire plutôt que de glander ainsi. Et ma honte ne s'émousserait que très loin, au bout du spectacle. Trouverais-je une consolation dans la nombreuse compagnie de mes contemporains ?