Les oiseaux ne se posent pas de questions : le monde se tait, ils chantent. C'est notre malédiction et aussi notre vertu humaine d'être incapables d'une telle innocence.
Enfin, il y a pas mal d'humains qui chantent, en ce moment.
Mais il savent aussi qu'ils devront déchanter.
Est-ce que les oiseaux, entre deux trilles, ont la (rouge)gorge qui se noue en songeant que c’est une grâce éphémère ?
Bon, alors chantons en attendant.
« Fais co-meu l'oasô »...