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  • Dati la joue à l'intimidation, et tout le monde s'en fout

    http://www.rue89.com/2007/08/30/un-vice-procureur-convoque-par-dati-pourquoi-cest-inquietant

  • Nouvelles vérités d'Hérald

    "DLVIII - J’ai dernièrement passé une nuit aux urgences avant d’enchaîner une matinée à l’ANPE. Les deux endroits font tellement ton sur ton qu’à la sortie de l’ANPE, j’ai failli demander combien je devais pour la consultation"

     

    La douzième fournée des aphorismes d'Hérald est sur son blog. Autant dire que la soirée s'annonce bien.

  • Fillon ment. Et tout le monde est content.

    71% d'entre vous doit trouver ça très agaçant, cette insistance à ne pas se satisfaire d'une politique pourtant plébiscitée. Ben oui, c'est comme ça. Les petites saloperies, les frilosités franchouillardes, les politiques populistes qui caressent les pires instincts, ça me révulse.

    Un jour, vous ferez le compte des horreurs que vous avez laissé faire en gardant un silence complice, voire en approuvant ; un jour, vous repenserez que vous ne faisiez pas partie de ceux qui, au moins, dénoncent. Que direz-vous à vos enfants ? "Je ne savais pas" ?, "on ne comprenait pas" ? La vérité, c'est que vous aurez laisser s'installer une dictature dans ce pays, avec la bonne conscience de ceux qui bossent dur.

    Mais bon, si le sommeil va bien, la santé tout ça, alors... Je suis content pour vous.

    Extrait de "rue 89" :

    "François Fillon et Rodriguez Zapatero, le Premier ministre espagnol, se contredisent sur la question de la régularisation des sans-papiers en Espagne. Le chef du gouvernement français affirmait dimanche soir sur TF1 que son homologue espagnol lui avait confié, en juillet, qu'il regrettait la régularisation de 690 000 sans-papiers à laquelle son gouvernement avait procédé en 2005, et s'était engagé "à ne plus le refaire".

    Le démenti ne s'est pas fait attendre: contrairement à ce qu'affirme François Fillon, Zapatero ne "regrette" pas "amèrement" ce choix de régularisation. Le premier ministre espagnol a affirmé mardi à la presse qu'il ne regrettait en aucune façon cette décision, qui était "nécessaire, commode et positive". Il a expliqué que son gouvernement et lui même considèrent que "personne ne peut travailler dans l'illégalité". Il a rajouté qu'il "ne permettrait pas" que 700 000 personnes travaillent sans-papiers.

    Son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a ajouté pour sa part que cette politique avait été "un succès", et qu'elle est aujourd'hui "un modèle pour de nombreux pays".

    Zapatero a voulu couper court à la polémique naissante en Espagne en précisant que "le gouvernement français émettra une note pour éclaircir ce qui a pu être une mauvaise interprétation".

    L'entourage de François Fillon a affirmé à l'agence de presse espagnole EFE que le Premier ministre avait compris que son homologue espagnol "n'avait pas eu d'autre choix" que celui de régulariser les immigrés.

    Tout au long de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy et l'UMP avaient utilisé le spectre de la régularisation, à l'espagnole ou à l'italienne, pour défendre leur politique de durcissement de l'immigration en France.

    Un tel "aveu" de Zapatero aurait été du pain béni pour le gouvernement français, alors que le Parlement s'apprête à voter, en septembre, une nouvelle loi sur l'immigration, serrant un peu plus la vis à l'entrée en France."

  • Protéger une femme qui souffre ? Un délit.

     Rassurez-vous, je n'oublie pas que 71% des français sont ravis de la politique actuelle, haineuse et spectaculaire. Cependant, pour que vous n'oubliiez pas à qui nous avons à faire :

     L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une Algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité femmes, implantée à Belfort. Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve.

    Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit la visite de la police aux frontières dans les locaux de l'association. Les agents sont à la recherche de la femme, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge.

    Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente".

    Selon l'association nationale des assistants de service social (ANAS), qui s'est saisie de l'affaire mardi 28 août, les policiers intimident couramment les travailleurs sociaux pour obtenir des informations, alors même que ces derniers sont tenus au secret professionnel. Le président de l'ANAS, Laurent Puech, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages de travailleurs sociaux dont les policiers ont menacé de "casser la carrière".

    Pour lui, l'explication est évidente : "Les policiers sont maintenant soumis à une obligation de résultats. Ils vont donc chercher les sans-papiers là où ils sont facilement repérables. On l'a vu récemment avec les écoles, maintenant c'est le tour des associations d'aide et de soutien."

    Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi. Seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. L'ANAS va demander un rendez-vous à la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour demander des éclaircissements et obtenir que les conditions d'exercice des travailleurs sociaux soient garanties.

     

  • Argenteuil, j'y suis jamais allé...

     ...Et j'y irai pas avant longtemps. 

    En 2005, la municipalité d’Argenteuil avait pris un arrêté anti mendicité parce que les SDF créaient « une gène olfactive ».

    Cet arrêté fut annulé ensuite par la préfecture,

    En juillet août 2007, la municipalité d’Argenteuil et son Maire M. Georges Mothron ont décidé d’employer un produit répulsif et nauséabond pour « chasser »  les SDF du centre - ville.

     

    (Extrait d'un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme. J'ai supprimé le commentaire, l'info parlant d'elle-même.)

  • La délation, sport français.

    France, patrie des droits de l'Homme ? Hein ?

    Une nouvelle gangrène risque de gagner une partie de la société française : non seulement la chasse aux « sans papiers » s’intensifie, stimulée par la politique du chiffre en matière d’expulsion et les directives qui en font la priorité des services de police. Mais la volonté de réduire l’immigration familiale, et plus généralement de faire de l’étranger en situation irrégulière le nouvel « ennemi de l’intérieur » ne peut que corrompre un peu plus les esprits et favoriser la xénophobie, au mépris des droits de l’Homme, voire même des réflexes humanitaires les plus élémentaires.

    En témoigne la multiplication des dénonciations, qu’elles émanent d’individus plus ou moins anonymes ou de certains fonctionnaires trop zélés. En témoignent les interpellations au domicile, qui tendent à se banaliser, malgré l’indignation suscitée par le drame d’Amiens.

    Ainsi ce qui vient de se passer à Charleville-Mézières, dramatique répétition d’autres faits semblables à Bordeaux ou ailleurs : 

    Alors que M. Younes B., de nationalité tunisienne et Lamia, sa compagne française, s'apprêtaient à se marier, - le mariage est prévu à la Mairie de Charleville-Mézières pour le 1 septembre à 14 h 30 - M. B. a été arrêté lundi 13 août au domicile du couple, sur dénonciation de l'employé de mairie à l'Etat Civil vers le Procureur de la République.

    • Le lundi 2 août, lors de l'enregistrement en Mairie pour la publication des bans, l'employé fait observer au couple - le visa de Monsieur ayant expiré- qu'elle est "obligée " d'aviser le Procureur de la République, qu’elle tempère d’un : « mais vous aurez une réponse ».
    • Lundi 13 août au matin, le couple se rend en Mairie pour connaître la réponse du Procureur, l'employée se fait rassurante, et le couple ressort de la Mairie avec la publication des bancs où figurent la date et l'heure du mariage.
    • Lamia part alors à son travail heureuse, et dans la demi-heure, alors que Younes est seul au domicile, la PAF vient l'arrêter, pour l'interroger disent-ils.
    • Placé en Garde à vue au commissariat de Charleville, celui-ci se voit notifié un APRF et placé en détention, au mépris des garanties de représentation données par Younes et sa compagne (le passeport ayant été remis à la Police).

    Selon sa compagne, qui n’a pu le voir que brièvement, Younes ne s’alimenterait plus depuis 72 h.

  • Deux petits nouveaux

    Vous allez trouver cette présentation abusivement succincte, mais le mieux, c'est encore d'aller voir. Et ils ne sont pas là, seulement parce que je les connais, hein ? 'Sont là parce que c'est bien. Hop.

     

    http://lecrayonquifume.blogspot.com/

     

    http://celawhat.zeblog.com