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Première marche - suite

Jean-Patrick Péju est un colosse, mais sa courte barbe blanche éparpille un sourire doux. Ce soir-là, à la Médiathèque, nous étions peu nombreux à attendre le début de la conférence. Je m’enhardis à lui présenter mon travail, lui expliquer le sujet du Baiser de la Nourrice, et l’enjeu littéraire que j’y avais mis, pensé-je. Jean-Patrick m’écoutait en souriant, parcourant les pages, disant « oui, oui. C’est intéressant. » Son œil exercé attrapait une phrase au passage « Ca me paraît très bien. Le sujet m’intéresse. »

Plus tard, pendant la conférence, à la traditionnelle question sur les envois de manuscrits, il cita par exemple, des cas où l'auteur apportait lui-même son texte, ce qui est arrivé tout récemment, disait-il, et je pense qu'il s'agit d'un texte très intéressant. Parlait-il de moi ? A la fin de la réunion, Jean-Patrick m'assura qu'il lirait le manuscrit bientôt et que j'aurai une réponse dans dix jours.

Dix jours plus tard, sa voix au téléphone m'annonçait : "Nous sommes tout à fait partants pour éditer votre texte."

 

Suite demain.

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