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La 4ème de couverture

La 4ème de couverture, cet espace essentiel, vite parcouru, pourtant déterminant, parfois, pour déclencher l'envie de lire. Pour "Le Baiser...", c'est Jean-Patrick Péju qui s'y est collé. Voici ce qu'il m'a proposé (et que j'ai vite accepté). Qu'en dites-vous ?

La Ville - la Ville toujours sombre – est noyée de brouillard et livrée aux barbares et aux chiens. Ses habitants se terrent. Mais qui sont les barbares et qui sont les chiens ? Dans la Ville, dont le tyran est un enfant, une monstrueuse mystification est à l'oeuvre. Azert, petit fonctionnaire obnubilé par l’éclat de ses chaussures, est occupé à des tâches honorables. Son destin bascule après sa rencontre avec le Maître de la Ville et son ascension fulgurante le conduit à exécuter ses nouvelles tâches de tortionnaire avec la même application que ses précédentes fonctions.

Christian Chavassieux revisite dans "Le baiser de la nourrice" le thème de la naissance du bourreau, à mi-chemin entre la théorie sadienne ("il avait pris le parti de jouir du mal fait aux autres") et l’interrogation de Kafka : "pourquoi n'y aurait-il pas un bourreau qui sommeille en tout honorable fonctionnaire?"

Avec son écriture dense, parfois oppressante, parfois ponctuée d'humour noir, ce roman décline , dans une implacable logique de tragédie grecque, le rapport ô combien ambigu du plus commun des mortels à la mort et au pouvoir.

Commentaires

  • Voilà une bonne mise en bouche ! Quand et où poura t-on se le procurer ?

  • C'est un petit éditeur. Peu de librairies l'auront : Un peu dans la région Rhône-Alpes, à Lyon, une ou deux à Paris, le plus simple sera de l'acheter par internet, sur le site de l'éditeur
    http://www.editionhuguet.com/
    normalement, il sera disponible début décembre; De toutes façons, Kronix suivra précisément cette actualité. (Evidemment)

  • Vivement !

  • C'est en effet et encore une fois bien alléchant. Kafka donc ... content d'avoir ce genre de "confirmation" ! Pour le reste Sade et les Atrides et affiliés c'est bien vu ... Non, vraiment, on y est ... et on y est presque.

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