Le « héros », ou plutôt le salopard, l’ordure vivante, le criminel à la fois violent et pleurnichard de lBdlN s’appelle Azer. Pourquoi ce nom ? Ce sont simplement les premières lettres du clavier, en haut à gauche. Une façon de dire qu’il est tout le monde, qu’il n’est personne, qu’il ne se rattache à aucune histoire en particulier. Pourtant, Michèle, la compagne de Jean-Patrick, le directeur de collection où je parais, s’inquiète soudain, l’autre jour, tandis que nous avancions sur la lecture du manuscrit : « J’ai un élève qui s’appelle Azer. Il est Afghan. » C’est très ennuyeux pour moi, ce rapprochement accidentel donne un sens que je ne souhaite pas. Je tiens pourtant à cette idée de lettres du clavier. Je propose d’ajouter la lettre suivante, et Azer est rebaptisé Azert. C’est peu de choses, mais le monde est fait de subtilités.
Commentaires
Alors toi, tu as le don de tomber sur des choses incroyables quand tu écris. Rappelle-toi le hand-ball dans "Mika" et tout ce que je t'avais raconté...
Azert c'est bien, et puis c'est trés pratique à taper pour les nombreux journalistes qui chroniqueront ton livre, émerveillés par une telle puissance littéraire. Azert, Azert, Azert, si c'est trés facile.
pas pensé à ça. Sont capables de mal l'orthographier, malgré tout.