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Burt, Godot et le limule

Le plus beau dans les projets, ce sont les rencontres qu'ils génèrent. "Le rire du limule", la pièce que j'ai écrite pour être jouée en avril, est en ce moment travaillée par son metteur en scène, François Podetti (alias "Burt", dans Hero Corp, la série de Simon Astier sur Comédie). François sait faire autre chose que lancer du shampoing (voir la série pour comprendre), il est issu du théâtre, est un lecteur fin et un metteur en scène inventif. Depuis l'an dernier, et surtout cette année, il dissèque le texte pour en extraire la substantifique moëlle, et l'intelligence de sa lecture est un émerveillement. Il parvient à déceler des subtilités imprévues, découvre des orientations que j'avais à peine suggérées, ou qui étaient carrément inconscientes. Une recherche dans le verbe, qui illustre combien est vraie cette idée que le livre est autant le travail du lecteur que de l'auteur. Et ces idées de mise en scène ! Si les acteurs sont à la hauteur, je vous assure que ça va être une merveille.

Là dessus, se pose le problème de la musique. Car j'ai imaginé, tardivement, ajouter deux chansons dans le spectacle. Il nous faut un musicien. J'imagine alors la rencontre de François avec Jérôme Bodon-Clair, alias Godot, auteur, musicien, compositeur et récente découverte, grâce à l'entremise notamment de Joven, (dessinateur dont je vous parlerai un de ces jours, car nous avons aussi quelque chose sur le feu). Comme je le supposais, la rencontre est immédiatement fructueuse : Jérôme et François sont sur la même longueur d'ondes, Jérôme comprend instantanément le propos, son ambition, l'ambiance que nous souhaitons. L'expérience ne fait que commencer mais déjà une nouvelle réunion a eue lieu, avec un ami photographe, Marc Bonnetin, qui va s'occuper du décor "numérique" de la pièce. Et dire que tous ces talents naissent dans le cadre étroit de notre petite ville... j'en suis constamment épaté, depuis toujours.

Autrement, hier, mon interview s'est très bien passée. Il faut dire que le journaliste avait lu le livre, ce qui est un bon préalable. Dommage que son article paraisse dans une revue assez confidentielle, destinée aux agriculteurs. Mais après tout, je suis curieux de savoir comment "le Baiser" pourrait être reçu dans le monde rural. Alors que c'est un livre essentiellement urbain. Encore une expérience.

Commentaires

  • A votre service ! C'est un plaisir en tout cas ... vraiment très très inspirant (si si c'est vrai).

    Autrement, pour le lien, mon blog a changé d'adresse depuis pas mal de temps ; maintenant c'est : jeromebodonclair.wordpress.com ...

    bonne journée

    Jérôme

  • Ah oui, pardon...
    Je rectifie dans ma liste

  • C'est vrai que c'est épatant de voir notre ville fournir autant de créativité intéressante.
    C'est aussi impressionnant de voir comment tu es fédérateur et inspirateur de projets intéressants. Hâte de voir ça en tous cas.

  • Mais je crois savoir que des projets se cristalisent aussi autour de ton travail. En fait, se crée inévitablement un réseau quand les talents se connaissent, se respectent et se stimulent. Assister à toutes les genèses, voilà qui est excitant. Pour s'en convaincre, voir "Loeil sur le galet", entrepris par Hector (liste : "Vouis pouvez y aller" ci-contre).

  • grand fou...

  • Oui

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