En ce moment, ma douce a la gentillesse de lire chaque jour un ou deux chapitres du dernier roman dont j'ai entrepris l'écriture. Un chapitre ne fonctionne pas, selon elle (avis que je partage). Il s'agit de décrire l'agacement crescendo du personnage principal, qui assiste aux manières insupportables d'un gamin de treize ans. J'ai radicalement changé mon fusil d'épaules et réécrit cette partie. Cependant, il me semble que je manque de matière. Avez-vous, chers lecteurs assidus de Kronix, quelques anecdotes, souvenirs de gamins particulièrement chiants, du genre qui vous bousillent une soirée ?
Je vous laisse. Merci de partager les affres de la mécanique fictionnelle.
Commentaires
Anecdote sur un membre de ma famille (venu avec ses grands parents qui lui passaient tout), particulièrement pénible un soir de noël :à peine arrivé il se jette sur les papillotes et il commence par choisir celles au chocolat donnant négligemment les pâtes de fruit à son Grand Père, ouvrant à lui tout seul une bonne 40aine de confiseries...et les grands parents ne disaient rien devant l'enfant roi.
Arrive le fromage (fromage blanc en l'occurrence) même scénario avec le sucre. Il n'y en avait jamais assez; Mon père, dans un geste salvateur versa alors l'ensemble du sucrier, ponctuant magistralement son fait d'un "et là ça te suffit ou je retourne en chercher à la cuisine???"dans le dit fromage; le silence se fit pendant de longues minutes...
Comme quoi des fêtes réussies cela tient à peu de chose...
Oui je sais j'ai une vie merveilleuse...
Pas mal. je retiens. Merci.
Inspirée par certains des jeunes à mon travail ou par mes frangins ( et pas du tout par moi quand j'étais petite ) :
- arracher des bouts de tapisserie, de tissu sur les canapés, ou autre meubles
- balancer des trucs ( miettes de gâteaux apéros, chips ou autre)
- sifflements ininterrompus, ou chuchotements, marmonnements "mais j'diiiis rien ! Ssss'pasmoi"
- grimaces dans le dos, imitation du moindre geste...
Bon courage !
J'aime bien les grimaces dans le dos. En fait, il me faut plus que de l'agaçant, il me faut de l'insupportable, du chiant, du pousse-au-crime, de l'asphyxiant. Mais il est vrai que par l'accumulation de petits énervements, on peut arriver au scandaleux. Encore, encore !