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Chaque jour suffit sa haine

Depuis quelques nnées, c'est tous les jours, tous les jours, tous les jours, jusqu'à la nausée, l'indignation dépassée, la révolte derrière les dents serrées. Tous les jours, tous les jours. Franchement, avez-vous peur dans la rue : 1=quand vous croisez un groupe de gamins bruyants ; 2) Quand vous croisez une troupe armée avec des chiens ?

Extrait du Canard, cité par Backchich :

"Vers midi, au métro Château-Rouge, les vendeuses à la sauvette criaient : "Maïs tso ! Maïs tso !", au lieu de "chaud", et ça m’a fait rire. Je venais d’acheter un épi au KFC Ménilmontant. J’ai vu les filles courir et trois policiers s’avancer : "Vos papiers !" J’ai tendu ma carte d’identité française. Ils voulaient voir mon sac. "Il est interdit d’acheter ce maïs ! - Pourquoi ? - C’est un délit. - Mais je l’ai acheté au magasin. - Vous êtes en état d’arrestation !", coupe une policière. J’ai discuté : "Bien que d’origine nigériane, je ne vends rien… Rendez-moÉi mes affaires." Un policier m’a alors attrapée par le bras et envoyé deux coups de botte dans les jambes. J’ai chuté, ventre à terre, son genou appuyant sur mon dos. Je me suis débattue, mon pagne s’est ouvert, j’étais à moitié nue au milieu des badauds, qui criaient, sifflaient et filmaient. Les policiers leur ont lancé des lacrymos, même sur une femme et son bébé. Ils m’ont menottée, emmenée dans une cellule, au commissariat du XVVIIe. À 14 heures, une policière me demande si je sais lire. J’ai répondu qu’étant diplômée de l’American University of Texas et de l’American University of Paris, oui, je savais lire et écrire… À 17 heures, l’avocate est arrivée, et, une heure plus tard, on m’a amenée, menottée, à l’hôpital. Le médecin a constaté des hématomes. Le lendemain, à midi, un policier est venu me libérer à l’hôpital. Je suis accusée d’"outrages et rébellion". J’ai porté plainte".

Commentaires

  • C'est fou ce qu'on en entend de plus en plus de ce genre d'histoire, c'est intolérable !!!!!!

  • Oui complètement écœuré ... Comme tu le disais Christian, à se demander si le Baiser ne devait pas attendre maintenant pour sortir ...

    à demain

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