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Le cri du hulot

Coup sur coup « Le syndrome du Titanic » et « Déchets : le cauchemar du nucléaire », c’est un peu dur mais j’ai tous mes vaccins, c’est-à-dire une bonne dose de conscience et de connaissance minimum. Pour le pessimisme, il est chronique chez moi, pas la peine d’en rajouter.

Je dois le dire : le film de Hulot m’a plu. Il fait des raccourcis discutables parfois (jeux vidéos = violence) mais ne cherche pas à donner une leçon de morale. L’auteur commence d’emblée par expliquer qu’il est aussi paumé que nous, qui regardons son film. On ne peut donc pas dire qu’il essaye de changer les choses en terrorisant des spectateurs déjà convaincus. Mais j’aime autant cette approche que celle d’Al Gore qui alerte et en même temps -religion du happy end oblige- nous explique que si on veut bien, on s’en sortira, chiffres bidons à l’appui (je m’explique vite fait : en quoi revenir à une production de Co2 par personne équivalente à celle des années 1970 résoudra-t-il le problème ?). « Le syndrome … » est un film d’auteur, visuellement magnifique (mais pas de façon pédagogique et démonstrative, genre Arthus-Bertrand), dont le propos se limite à faire partager ses doutes. Ce qui place chacun face à ses responsabilités. Sincère et libre.

Demain, je vous parle de "Déchets, le cauchemar du nucléaire". Billet un peu long, comme vous verrez.

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