Ma grande chance est d'avoir une lectrice à domicile. Si d'aventure, vous avez lu mes derniers romans et que vous leur avez trouvé certaines qualités de clarté, sachez que, sous cet aspect en tout cas, c'est en grande partie à elle que vous le devez. Les raccourcis trop abrupts, les phrases trop complexes, ma douce les relève impitoyablement (ce que je lui demande, d'ailleurs). Après, je reste maître de mon livre, et il m'arrive de passer outre ses recommandations, mais je tiens compte de son avis. Et là, par exemple, il est évident qu'il manque un chapitre vers la fin de mes Nefs. J'étais allé un peu vite en besogne, me disant que, au bout d'un tel volume, le lecteur a surtout envie d'en finir vite. Apparemment, non. Ce qui est bon signe.