L'étau se resserre. Chez le boulanger, au supermarché, à la mutuelle, et même chez le docteur à présent. Les mêmes propos, unanimes : salauds de pauvres. Pas dits de cette manière, mais enfin, chacun, du haut de ses compétences économiques pointe le vrai problème qui plombe notre bonne société : le coût des pauvres et des étrangers. Parallèlement, notre dégoût s'épaissit, la sensation de notre impuissance, d'être cernés par une bêtise galopante. Comment ça se termine, déjà, « Rhinocéros » de Ionesco ?
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Catégories : actu, choses vues, Matières à penser, Nouvelles/textes courts
2 commentaires
Commentaires
Très content de voir que je ne suis pas le seul à me battre pour faire prendre conscience autour de moi que la cause de nos "malheurs" ne vient pas des plus pauvres que nous (chômeurs, étrangers, sans emplois, jeunes), mais surtout des plus riches (fraude fiscale en 2013 85 milliards d'euros !!!!!).
Mais le chantier est vaste, c'est sûr !!!
Tu veux pas écrire une pièce là-dessus ?