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Travail, la reprise

Parce que je n'en ai pas fini, avec cette histoire. Je ressasse le mot dans la nuit et je réalise que nombre d'écrivains (et pas des moindres) l'utilisent. Me viennent à l'esprit Pierre Michon (mon immense et vénéré Michon) qui parle des « infimes stratégies de la table de travail », Philip Roth, Milan Kundera, Primo Lévi (« Parlons travail ») ; je réalise aussi qu'une femme qui accouche, travaille. Elle ne le fait pourtant pas sous les ordres d'un patron, n'espère aucun gain matériel et n'est sous le coup d'aucune servilité (hors cas qu'on me permettra d'écarter). Je disais l'autre jour que je travaillais comme le bois mais finalement, l'effort bénévole pour obtenir une délivrance me rapproche davantage de ce noble modèle. Décidément, il a bien des avantages, ce verbe travailler, que n'offre pas écrire.

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