Ce devrait être simple. Après une journée passée devant l'écran, enfin, je ferme et je rejoins les bras de ma douce. Dans la chambre, lumières éteintes, un bon sommeil devrait m'accueillir pour me lancer, le lendemain, tout frais, dans la grande aventure de l'écrit. Je suis fatigué, je le mérite bien, je m'enfonce la tête dans l'oreiller. Et c'est exactement à ce moment-là que tout surgit, s'impose dans une sarabande infernale : personnages, visions, péripéties, suspens à venir, détours dramatiques en tout genre. Rien à faire, le roman en cours me poursuit et ne me lâche plus. Je continue d'écrire au seuil du sommeil, et le sommeil est repoussé d'autant. Les nuits périlleuses que je passe ! L'avantage cependant, c'est qu'au matin, beaucoup de problèmes ont trouvé leur solution, de nouvelles pistes se sont ouvertes. Et l'envie d'écrire s'en trouve ainsi régénérée.
Commentaires
les tourments fertiles ... quel privilège en même temps !
Possiblement. Oui.