Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2796

Le vide est un séducteur morbide. L'espace ouvert sur quoi nous nous penchons, nous donne le pouvoir de regarder la mort à bon compte. Dans le cas d'un gouffre, l'obscurité règne là-dessous, la moisissure gagne en même temps que croît la pénombre, que la nuit et les senteurs corrompues montent de la terre comme s'épuise le jour à pénétrer les tombes. Ou bien, dans le cas d'un point de vue panoramique en terrasse d'un building, est-ce une telle contraction des formes familières (voitures, foule, rues) qu'elles perdent leur sens ou semblent le souvenir de ce qu'elles prétendaient être. En quoi c'est aussi un écho de la mort.

 

Le Rêveur quantique. Extrait. Écriture en cours.

Commentaires

  • Ah! Je me demandais quand ta passion pour la science se retrouverait en toile de fond d'un chantier d'écriture. Je n'ai pas souvenir, même si la science apparaît parfois çà et là dans tes romans, d'une histoire bien ancrée dans ce domaine. La science au sens commun je veux dire. Je me perds moi-même.

  • Oui. Quelques années que je l'ai dans les cartons, celui-là. Il me fallait l'opportunité d'un entre-deux pour m'y mettre sérieusement. Sauf accélération d'autres projets, cette année, je devrais pouvoir avancer sur cet essai qui mêle, en substance, toutes les notions de vertige et explore tous les aspects de cette étrange sensation.

  • du vide au néant il n'y a qu'un pas, et voici un autre usage du langage. Je me réjouis de ce nouveau chemin.

Les commentaires sont fermés.