Reprise de l'écriture depuis quelques jours. Ce qui explique l'absence de chroniques littéraires aujourd'hui et dans le futur proche, sauf exception. Non pas que je cesse de lire, mais le temps requis pour disséquer, citer, raconter et penser un roman ou un essai est trop conséquent. Je ne peux plus m'y adonner dès lors que je suis sur un chantier d'écriture. Or, j'en ai ouvert trois simultanément. Deux romans et un essai. Aucune boulimie ou dispersion dans cette apparente frénésie. Cette triple ouverture est la conséquence de mon incapacité à choisir lequel de ces thèmes me donnera assez d'élan pour y travailler un an ou plus. Je vais donc les mener de front, allant de l'un à l'autre selon mes envies, mode très agréable, jusqu'à ce que l'un des trois livres m'oblige, m'arrime, exige de moi un intérêt constant. Là, je saurai. En attendant, je pense que Kronix va garder son rythme quotidien, contrairement à ce que je craignais, et fournir régulièrement de ces petites phrases qui amusent ou enjolivent une minute, sans plus de prétention.
Lecture du moment : Otages intimes, de Jeanne Bennameur.