Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Contes horrifiques

Quand sa moissonneuse éructa, émit ce hurlement de métal inouï, le paysan se dit que sa journée allait s'arrêter là. Un tel bruit qu'il lui avait semblé entendre les rouages craquer, l'arbre d'entraînement et les bielles et toute la mécanique se désarticuler. Il descendit de son tracteur, calculant déjà les ennuis qui suivraient. Entre les dents de la machine, dans la mâchoire atroce, il devina un corps. Pas de sang, mais une chair bleuie par la mastication de la ferraille. Parmi le fatras de membres et de muscles déchirés, deux yeux intacts le fixaient. Il rampait pour les rejoindre quand la machine se remit en marche.

Les commentaires sont fermés.