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"Nos rêves ne sont pas de valeurs égales. Il en est de plus marquants que d'autres, révélés aux portes du jour, qui bouleversent l'âme au point de sembler dignes d'être relatés. Celui que fit l'enfant était très singulier. Agréable, solaire, il le déposa aux marges du réveil en lui laissant une impression durable d'intense bonheur. Les anciens parlèrent plus tard d'extase, et ses parents, à qui il se confia d'abord, en furent assez éblouis pour y voir un signe. Ce qui augmenta leur intérêt, c'était le visage éclairé de leur petit, son sourire habité par une joie inexprimable. Ils furent convaincus qu'une chose extraordinaire s'était passée dans la nuit. "

Voilà, ça commencerait comme ça. Ça n'a ni titre, ni forme établie, je sais seulement que, depuis quelques jours, la merveilleuse sensation d'être obsédé par le besoin de raconter cette histoire, me sort du lit (sauf coup de froid impromptu) et me maintient éveillé tard le soir. J'ai tellement attendu de revivre cet état que je désespérais de le recouvrer jamais. C'est parti !

Commentaires

  • Non, non, ne fais pas ça, c'est vain, même Hamlet s'y est cassé les dents, faut te réveiller, te tenir éveillé et travailler sur ce qu'on appelle la réalité, c'est mieux vendeur et ça mange du pain goûtu, ça sent comme parfois les fleurs, la réalité alors que le rêve, ça sent l'oubli nécessaire, ça sent tous les deuils et les gueules de bois. Et c'que rêve un enfant, vraiment, non.

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