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  • Dieu en personne en 60 secondes

    Avant de partir pour une absence de quelques jours, au terme de laquelle, ne rêvez pas, je n'aurais probablement pas lu grand'chose, je vous laisse avec cette dernière chronique.

     


     

    Dieu en personne, Marc Antoine Mathieu. 123 pages noir et gris. Delcourt.

  • "La Gniac" et "Trois jours en été" en 60 secondes

    Deux excellents auteurs, aussi discrets que talentueux. Dignes, je dirais. Enfin, ils me plaisent, quoi. Et il se trouve que, curieusement, les bons auteurs sont des gens bien, souvent.

     


    La Gniac, Nathalie Potain. 123 pages. 13, 26 euros (c'était aux temps du franc, encore). L'escarbille

    Trois jours en été, Christian Degoutte. 114 pages. 13,20 euros. L'escarbille.

  • D'un noir si bleu en 60 secondes

    D'un noir si bleu est une vaillante petite maison d'édition ligérienne, spécialisée dans la nouvelle. D'Anne Poiré, je dois admettre que je ne connais pas tout, et je vous conseille "LIVRESSS, sous la typo, la sève" à l'Atelier du hanneton. Beau livre, très soigné mais cher.

    Ici, une vidéo a été censurée par ma douce (ma toute douce, effrayée par mon acerbité, que j'embrasse ici).

    J'y disais du mal du recueil de nouvelles d'Anne Poiré : "La maison de l'écrivain", mais je soulignais la qualité de ceux-ci :

    Visitez le purgatoire. Manu Causse. 162 pages. 16 euros. D'un noir si Bleu.

    Absences, Corine Pourtau. 136 pages. 14 euros. D'un noir si bleu.

    Voyez que je ne suis pas méchant : "D'un noir si bleu" n'a pas voulu de mes nouvelles (enfin, je suppose : je n'ai jamais eu de réponse). Tout ça n'est pas grave, ils font un beau travail tout de même.

     

    Addendum : je viens de recevoir un message fort courtois de Pascal Arnaud, éditeur. Et je m'empresse de faire savoir ici que, s'il ne s'est pas encore prononcé sur mes nouvelles, c'est qu'il ne les a pas encore lues, à cause du nombre de manuscrits qu'il reçoit régulièrement. Il me dit également combien il remercie ma douce d'avoir su contenir ma verve, qui aurait blessé inutilement Anne Poiré. S'il est vrai que je n'ai pas vocation à être sympathique, je m'en voudrais de faire du mal. D'un noir si bleu organise ce week end (les 10 et 11 octobre) un salon des éditeurs de nouvelles dans ma région. Que lui et son équipe soient salués ici.

  • LiLou en 60 secondes

    Sacrée Lilou !

    Une belle surprise, son album (et une belle revanche, aussi, à elle de vous dire pourquoi sur son blog, si elle veut).


     

    De toits à moi, Léah Touitou. La cabane sur le chien. Livre illustré couleurs. 12 euros.

    Carnet à mots. LiLou. Editions Bénévent. 89 pages. 10 euros.

  • Trois livres en 60 secondes

    Douchinka et La main de Dieu, sélection lettres-frontière. Et puis un best seller, parce que quand c'est bon, il n'y a pas de raison.

    Je n'ai même pas parlé du sujet de "Douchinka" : Dans une société (russe) future, les descendants des organisateurs d'expositions de corps plastinés (vous savez "our body" ?), sont ambitieux : ils veulent mettre sur pied une exposition à l'échelle d'une ville. Il leur faut des dizaines de milliers de corps. Des tueurs sont engagés. Un parfum de société déliquescente, des femmes et des hommes nomades et déprimés. Et quelques chiens. Je suis très fier de débattre avec Dominique de Rivaz autour du thème "L'écrivain témoin de son époque", le 13 novembre, Palais Eynard, à genève, à 15 h 15. Je vous en reparlerai, bien sûr.


    Un roman français, Frédéric Beigbeder. Grasset. 280 pages. 18 euros.

    La main de Dieu, Yasmine Char. Gallimard. 97 pages. 10 euros.

    Douchinka. Dominique de Rivaz. L'Aire. 104 pages.

  • Laurent Olivier en 60 secondes

    Pour une fois, un peu de littérature scientifique. Un regard original et pertinent sur un métier inconnu du public. Pour Olivier, il est finalement impossible de retrouver la vérité des vestiges, la voix du passé. Ce n'est pourtant pas un constat d'échec, et l'auteur profite de ce constat pour imaginer un nouveau contrat entre l'archéologue et "le sombre abîme du temps".


    Le sombre abîme du temps, Laurent Olivier. Seuil (la couleur des idées). 289 pages. 21 euros.

  • Sorj Chalandon en 60 secondes

    En tout cas, son dernier : La légende de nos pères. Goncourable. J'espère que ce sera lui. Le travail du biographe vis à vis de son sujet, la vie d'un ancien résistant, se transforme en enquête, puis en inquisition. Forcément, cela fera un très bon film. Obligé. Et puis Chalandon en profite pour évoquer le travail de l'écriture proprement dite. Vraiment à lire.


     

    La légende de nos pères, Sorj Chalandon. Grasset. 254 pages. 17 euros.