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Réponse d'un autre éditeur.

Une de plus. Les éditions De Fallois. Un courrier gentil où ils avouent sincèrement qu'ils ne veulent pas tricher : ils n'ont pas lu, ils ne liront pas. Une petite structure, ils ne leur est pas possible de lire tout ce qui leur est apporté. Débordés, surpassés, submergés. Je sais. C'est un problème typiquement français, on dirait, le nombre de personnes qui écrivent et se croient écrivains. Dont moi, sûrement... Sauf que je n'éprouve pas le besoin vital de la reconnaissance. Un de mes amis écrivain (un vrai, qui publie), écrit pour ne pas communiquer, il est édité mais ses textes sont excessivement abstraits. Je ne sais pas trop où me situer là-dedans. L'an dernier, je m'étais amusé, sur Kronix, à ce petit paradoxe : transformer ce blog en suite de notes qui ne transmettaient rien, puisque la langue qui y était parlée n'était compréhensible que de moi-même, l'ayant créée de toutes pièces. Publier au vu et au su du monde entier des textes absolument incompréhensibles, c'était amusant. Mais on se lasse, même si CXZman s'était fendu de commentaires dans une approximation de ladite langue. Un dialogue de surréalistes sourds. Concept dérisoire. Dérisoire comme j'aime.

Commentaires

  • Bon, eh bien, ça n'en fait que 2 après tout. Il reste tout les autres!

    Personnellement, je vois la littérature comme le lieu privilégié de l'interrogation. De nombreux poètes et écrivains l'ont poussé dans ses derniers retranchements, à la frontière de la compréhension. Voilà, cela fait une question de posée. Passons aux autres, non? Explorons un autre mystère, faisons d'autres expériences. Facile à dire pour une fainéante qui n'écrit rien et se contente d'absorder les interrogations des autres! ^^

  • Bon, une fois n'est pas coutume... TOUS DES CONS CES EDITEURS!!!! Je sens dans ton discours l'habituelle remise en question de ceux qui reçoivent ces foutues lettres anonymes, démontant, même sur le meilleur des tons, même avec le plus poli des refus, des heures de travail voire des années.
    Et ça, ça fait mal. Je ne peux que te comprendre mais n'abandonne pas. Continue d'écrire parce c'est ce que tu aimes et comme on s'était dit avec Petelus(un autre incompris des éditeurs tiens...) : " Qui sont-ils ces éditeurs pour réussir à nous dégoûter de ce qu'on aime?" Pas question, on continue!
    Mais c'est aussi une des raisons pour lesquelles on a du mal à montrer nos travaux maintenant. Personnellement, je redoute Angoulême pour ces raisons-là, pour ces phrases lissées et vides de sens : "Pas assez original."( Connard, on nous demande d'entrer dans le moule au départ pas d'être originaux) ou " Tu devrais bosser un peu plus les têtes de tes personnages."(Ca fait que sept ans que je bosse mon dessin, je suis pas à une année prés) ou celle que je préfère : " Ah non, ça fait trop 'SOLEIL'!"(Ben oui des fois que ça puisse plaire et être vendeur, ça ferait chier...). Voilà. MERDE MERDE MERDE. Ils m'ont énervé du matin ces cons d'éditeurs et je me perds dans mon coup de gueule.

    Courage Léo, on les aura...

  • Danaïde > Pour moi, la littérature, c'est le moyen par lequel je saisis le monde (je ne dis pas que je le comprends : je le saisis). Et je ne suis sûr de rien d'autre que de ça. J'allais dire : "le reste, c'est de la littérature", sauf que...

    JW > D'abord, n'oublions pas que nous fûmes aussi dans la posture de l'éditeur, souviens-toi, et que nous dûmes refuser des projets. Cette expérience apprend que les bons arguments pour refuser, comme pour accepter, n'existent pas. En fait, on "sent" quelque chose ou non. Mais ce serait très frustrant pour un auteur de s'entendre dire "ton truc, coco, je le sens pas..." ; alors on souligne une faille, un manque, un défaut significatif ou peu important, mais qui assoit le refus d'une façon plus crédible.
    De mon côté, pas d'acrimonie ou de désespoir, et je regarde tout ça comme de loin, tranquillement. Cette rubrique n'est là que parce que j'ai promis d'en parler, mais tout ça est assez dérisoire (presque le mot de la fin du billet, notez...). Comme je l'ai dit quelque part, je suis convaincu d'être un écrivain raté (Notez que le mot "écrivain" fait partie de l'expression), et ne pas être publié n'influe pas sur mon rythme de production, environ un roman tous les 1 an et demi, plus des scénars et autres textes (tu en sais quelque chose, hein ?). Même, je me demande si le fait d'être publié un jour, vraiment (je veux dire par une maison reconnue, sérieuse et tout), ne me causerait pas une atonie, une aphasie paniques. Nous n'en sommes pas là.
    A toi aussi, JW, du courage (et pour nos projets communs, mes voeux de réussite dès cette année. Carrément).

  • Mais bien sûr qu'on va réussir... Euh en parlant de ça je t'envoie des études de Spathul depuis trois jours, plus l'autorisation demandée et je me reprends mes mails en pleine cyber face!!! Ta messagerie aurait-elle un problème ou ça vient de la mienne?

  • Je continue de recevoir des mails de partout...
    Essaie en réponse au mien, sinon rendez-vous au Crayon qui fume ?

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