Je reprends ici un communiqué du Parti Ouvrier indépendant qui soulève un problème important (un de plus, oui je sais)
"Les centres d’IVG ferment les uns après les autres dans la région parisienne : Saint-Antoine, Broussais, Tenon, Saint-Germain à Poissy, Avicenne à Bobigny, Jean-Rostand à Ivry, et aussi en province : Chalon-sur-Saône, Nevers, Lyon, Thiers, Moissac, etc.
Cette politique est la conséquence de la mise en œuvre, par les agences régionales de santé, de la loi Bachelot (loi HPST) qui, en regroupant les établissements hospitaliers, supprime des services, des maternités et des centres d’IVG.
Par ailleurs la tarification à l’acte (T2A) incite les hôpitaux à ne plus pratiquer des IVG, qui sont considérées comme « non rentables ».
Cette politique remet en cause le droit à l’IVG, c’est-à-dire le droit fondamental des femmes au libre choix.
Le POI condamne cette politique de régression, il dit non à la fermeture des centres pratiquant les IVG et exige :
La réouverture des centres fermés ;
Le droit à l’IVG sans aucune restriction ;
L’abrogation de la loi Bachelot de démantèlement de l’hôpital public, mise en œuvre par les ARS.
Ce sont ces mots d’ordre que le POI (Parti Ouvrier Indépendant) fera connaître lors des initiatives prises en défense de l’IVG, notamment le 6 novembre ."
Commentaires
La femme désirant effectuer une IVG attendra plus longtemps pour le faire si les centres qui les pratiquent sont éloignés de leur domicile ; les rendez vous seront plus longs à avoir car les centres seront beaucoup plus demandés.
La prise en charge de la patiente désirant une IVG se fera dans des délais parfois dépassant la date préconisée pour ce type de geste chirurgical.
Psychologiquement c'est un acte difficile à décider par la femme et les conditions visées dans la loi HPST ne semblent ne pas aller améliorer la qualité de la logistique pour accéder à l'IVG.