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Le retour de la vengeance de Cloclo

Je vois approcher avec inquiétude la sortie du biopic sur Cloclo. Vais-je devoir devant tous, tandis que la France entière se recueillera dans la dévotion, qu'une nouvelle génération aura accès à ce phénomène musical, avouer mon aversion pour ce chanteur, sa musique, ses mouvements de danse, sa voix, ses costumes, ses paroles, sa vie, sa coupe de cheveux ? Vais-je pouvoir, aurais-je le droit de seulement murmurer à quel point sa carrière me fut insupportable, à quel degré d'agacement physique ses bêlements m'amenaient ? Au point, je le jure, d'avoir ressenti dès l'enfance et encore aujourd'hui, une sorte de picotement le long des vertèbres dès les premières mesures de « Alexandrie » ou du "Téléphone pleure". Quant à « Si j'avais un marteau », en l'écrivant, déjà, je sens une sorte de haine m'envahir. C'est inexplicable, viscéral, ce chanteur en plastique avec ses paillettes m'a toujours donné des envies de meurtre. Comment faire ? Comment vivre la cloclomania qui va tout submerger dans les jours qui viennent ? On va me jeter des cailloux, on va me trouver anormal, on va me suggérer l'exil par charité. Dire que ce type et ses épigones ont pourri mes années d'innocence. Enfin, voyons les choses de façon positive : Claude François m'a endurci et préparé aux dures lois de l'existence. Sans lui, enfant protégé, j'aurais pensé que le monde, dehors, ne recelait aucun danger, n'était que bonté et authenticité. Petit, ambitieux, colérique, factice, bling-bling... finalement, il m'aura préparé au pire, qui allait survenir des années plus tard.

Commentaires

  • L'enquête avance. On sait maintenant que Chavassieux était dans la salle de bains en 75. Reste à savoir si c'était avec un chandelier ou un olisbos.

  • Excellent, Laurent ! Très drôle. En plus, il a fallu que j'explique à ma douce ce qu'est un olisbos. Toute une éducation à refaire...

  • JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS .....
    Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS tout.

    Paroles d'une chanson de Jean Gabin

  • Rob : sauf le "tout" final. Je crois que c'est "je sais qu'on ne sait jamais". Point.

  • Je vous trouve, cher Christian, trés dur avec Cloclo et la Cloclomania qui sévit depuis maintenant plus de trente ans, car moi, je dois bien l'avouer, je lui dois tout, ou presque, en effet sans ces déhanchements, ses paillettes et ses Clodettes, jamais, au grand jamais, je ne me serai mis à écouter du Hard Rock, du Métal, le vrai qui débouche les cages à miel, MERCI donc à Cloclo!!!

  • Je vous trouve, cher Christian, trés dur avec Cloclo et la Cloclomania qui sévit depuis maintenant plus de trente ans, car moi, je dois bien l'avouer, je lui dois tout, ou presque, en effet sans ces déhanchements, ses paillettes et ses Clodettes, jamais, au grand jamais, je ne me serai mis à écouter du Hard Rock, du Métal, le vrai qui débouche les cages à miel, MERCI donc à Cloclo!!!

  • Merci bien mais moi, j'y suis arrivé (avant d'en repartir), en passant par "le sacre du printemps" de Stravinsky, qui vaut tous les death métal. A cette aune d'ailleurs, les rocks les plus hargneux ressemblent à des bluettes. Cloclo - Iron Maiden, c'est quand même un sacré grand écart.

  • Clo-Clo a eu une jolie carrière comique posthume, grâce au titre-hommage de Libération : "Claude François : a volté" (2e prix de l'humour vachard après "Bal tragique à Colombey : un mort"). Rappel des circonstances : son stage d'électricien amphibie avait eu lieu la veille des élections législatives de mars 1978.
    On remarque au passage que le suspect identifié par le commissaire Laurent a d'abord repéré les lieux avant de revenir accomplir son forfait trois ans plus tard. Préméditation. C'est pas joli joli ça.

  • Oh excellent : a volté. Je ne savais pas. Merci de ce savoureux rappel. Le jour même de la mort de Cloclo, une blague s'est immédiatement mise à circuler : Cloclo arrive au paradis (admettons); Saint-Pierre lui propose un café. Cloclo le remercie : "c'est bon, j'ai déjà pris le jus".
    Par contre, je ne saisis pas la deuxième partie du message. me manque un clé ou quoi.

  • Merci pour la blague, je m'empresserai de la recycler en maison de retraite auprès de quelque fan encore transie (oui, je suis une vieille bête méchante, qui n'en finit pas de faire payer aux ancêtres sans défense sa propre détestation de la variétoche pompidollo-giscardienne).
    En ce qui concerne la 2e partie, elle faisait référence au 1e commentaire ("la salle de bains en 75"). Donc si j'entends "1975" et non une quelconque référence technique, cela nous porte trois ans avec le disjonctage fatal de 1978 : le porteur de chandelier ou d'olisbos a donc visité les lieux et devait en être familier au moment de l'accident. Hypothèse A : il était muni de l'outil n° 2. En ce cas, il aurait probablement été affecté par l'expérience électrique secouante, et même "Podium" en aurait parlé. Donc, hypothèse B : il portait l'outil n° 1, objet contondant par ailleurs, et savait forcément qu'un court jus allait se produire. C'est au moins un cas de non assistance à personne en danger, non ?
    Sur ce, je vais jeter mon Cluedo à la benne, et me relire un petit Dalloz.

  • Merci pour la blague, je m'empresserai de la recycler en maison de retraite auprès de quelque fan encore transie (oui, je suis une vieille bête méchante, qui n'en finit pas de faire payer aux ancêtres sans défense sa propre détestation de la variétoche pompidollo-giscardienne).
    En ce qui concerne la 2e partie, elle faisait référence au 1e commentaire ("la salle de bains en 75"). Donc si j'entends "1975" et non une quelconque référence technique, cela nous porte trois ans avec le disjonctage fatal de 1978 : le porteur de chandelier ou d'olisbos a donc visité les lieux et devait en être familier au moment de l'accident. Hypothèse A : il était muni de l'outil n° 2. En ce cas, il aurait probablement été affecté par l'expérience électrique secouante, et même "Podium" en aurait parlé. Donc, hypothèse B : il portait l'outil n° 1, objet contondant par ailleurs, et savait forcément qu'un court jus allait se produire. C'est au moins un cas de non assistance à personne en danger, non ?
    Sur ce, je vais jeter mon Cluedo à la benne, et me relire un petit Dalloz.

  • ah mais oui, suis-je bête... Mémoire insuffisante pour retenir des commentaires plus d'une semaine. Désolé.

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