Et il y a un jour, à force de travailler dessus, où votre roman vous devient odieux. Cela coïncide en général avec le moment où il est publié.
Point final
Lien permanent
Catégories : choses vues, Ecrire, Livres, Nouvelles/textes courts, Travaux en cours
4 commentaires
Commentaires
douce patience
c'est parfait,plus que ça.
Bonjour,
J'ai rompu depuis longtemps avec Cioran mais il ne disait pas autre chose me semble-t-il dans "De l'inconvénient d'être né" : "Un ouvrage est fini quand on ne peut plus l'améliorer, bien qu'on le sache insuffisant et incomplet. On en est tellement excédé, qu'on n'a plus le courage d'y ajouter une seule virgule, fût-elle indispensable. Ce qui décide du degrés d'achèvement d'une œuvre, ce n'est nullement une exigence d'art ou de vérité, c'est la fatigue et, plus encore, le dégoût."
Cordialement,
Pierre-Julien
suite au com de Pierre -Julien : certes, mais plus encore que la fatigue ou le dégoût ce sont les limitations propres à l'auteur qui rendent son œuvre attachante ou non (la perfection hein ??? La poésie d'un Paul Valéry est certes irréprochable mais n'est-elle pas pour la même raison moins appréciée moins étudiée moins souvenue que d'autres auteurs ???) mon humble avis, comme toujours
C'est vrai. Chacun a (à) son niveau. On ne peut pas améliorer quelque chose au delà de ses propres capacités. Malgré tout, on sent bien , toujours (et un regard tiers nous y aide), que tiens sur cette phrase, ce serait mieux de telle façon. La fatigue nous dit peut-être à quel moment le souci de perfection est contre-productif et tue la musicalité, l'élan, la chair du texte.