Etait-ce la tonsure du bidasse ? L'accoutumance à l'humour de chambrée ? Ce film, vu entre camarades de régiment, m'avait fait éclater de rire. J'en avais mal aux côtes, j'avais été asphyxié de rigolade pendant toute la projection. A la première perm', je me hâte d'emmener ma fiancée de l'époque voir ce bijou. Et je me retrouve, consterné, devant un film indigent, stupide, grossier, affligeant, insupportable. Je n'ai jamais aussi bien ressenti et compris le phénomène d'abrutissement généré par un groupe.
Commentaires
Il est vrai qu'à la deuxième projection, "L'exorciste" ne tient pas vraiment la distance.
Donc entre la première vision et la première perm' il y a le temps de la réflexion. Où alors c'est une illustration que les femmes nous sont indispensables. Où alors je me vautre dans la fiction (l'affliction?) et tout le monde s'en fout. Quoiqu'il en soit, la vie en groupe de plus de deux personnes, c'est compliqué.
Même à deux, déjà, c'est compliqué, et l'abrutissement perceptible (enfin, ce n'est pas le cas pour moi, aujourd'hui, mais ce put l'être).