Je leur envie cette légèreté, non pas que l'écriture soit pour eux un produit de l'insouciance, qu'elle ne constitue pas un enjeu, mais elle leur est naturelle, évidente, comme leur est sûrement évident d'être aimés d'une femme. Alors que c'est pour moi un cataclysme, un bouleversement, une stupeur. L'écriture a chez moi cette puissance, elle m'oblige à la vénération, à la prudence, à la lutte et à l'effort. Elle me confronte à la peur de tout perdre.
Commentaires
Il y aurait alors un donjuanisme de l'écriture comme il y en a en amour. mais dans les deux cas, je crois que ça sonnerait creux, que ça ne parlerait pas pareil. D'ailleurs, vous dites être aimé", mais aimer, c'est une autre paire de manches ; Je préfère votre stupeur et votre peur également
Je n'ai pas évoqué de conquêtes ou de désir de séduction, mais une absence de surprise à être aimé, à être capable d'inspirer de l'amour. Chose qui m'a toujours, moi, paru extraodinaire.
Ca l'est ...:)