Je l'avoue, il a pu m'arriver tout récemment, de m'inquiéter du trop de chantiers d'écriture que j'ai à gérer. Produire, entre autres, un roman qui soit « un livre ambitieux, à la hauteur de Mausolées » (dixit mon éditrice), d'ici le mois de juin 2015, et enchaîner avec un roman « historique » dont j'ai promis le manuscrit pour décembre de la même année à mon autre éditeur, cela génère des moments de panique. Et puis je me souviens des temps où être seulement édité était de l'ordre du fantasme, et je me remets au travail, dix heures par jour, avec enthousiasme et une sorte de reconnaissance.