Depuis mardi, et jusqu'à la fin du mois, les comédiens de la compagnie NU sont à la tâche. Ils travaillent chaque jour dans nos locaux de la Livatte, à Roanne, pour intégrer le texte et les chansons de Pasiphaé, qui sera jouée d'abord au Théâtre de Roanne le 9 janvier. Pour une fois, il semble que je vais pouvoir réaliser un vieux fantasme : découvrir la pièce la soir de la première. En attendant, Aurore Pourteyron, François Frapier (en remplacement de Philippe Noël qui ne pouvait finalement pas être là) et François Podetti, ont engagé les répétitions de cette « farce musicale » qui, quelle que soit sa réception, aura marqué un tournant dans les productions de la compagnie. Et, oui, je travaille déjà sur la prochaine, Minotaure, qui sera une autre forme, une chose poétique plus proche de l'installation d'art contemporain que du théâtre. L'autre nom de la compagnie c'est « laboratoire », alors on expérimente, que voulez-vous. En attendant, je travaille des jours entiers sur « Les Nefs de Pangée » et, surprise, j'ai l'impression que ça va être un roman plus intéressant et riche que je pensais.