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A bon port

Les Nefs de Pangée abordent les rivages des derniers chapitres. Gros chantier, rondement mené, grâce à une écriture acharnée. Huit heures d'écriture par jour produisent en moyenne quatre pages : en cent jours, à ce rythme, tu ponds un roman. Pas compliqué. Amusant, fatiguant, prenant, mais rassurant de voir que je peux venir à bout d'un gros volume sans trop souffrir. Le métier, mon petit, le métier... Bilan pour l'instant : quelques pages dont je ne suis pas mécontent, des scènes puissantes, je crois. La mise à l'épreuve de ma capacité à décrire du spectaculaire. Pas évident, ça, le spectaculaire, le monumental, l'épique, sur papier. C'était l'idée. Vendu à mon éditeur comme : L'Iliade + Moby Dick + Salammbô x Cecil B. de Mille, ce qui l'avait alléché, le projet original était un diptyque. Les difficultés de l'édition aujourd'hui lui ont fait préférer un seul volume rassemblant les deux initialement prévus. Un gros volume. A l'heure où j'écris ces lignes, il me reste trois courts chapitres à écrire. Soient trois jours. Quand ce billet sera posté, j'espère être dans la relecture critique bicéphale (la mienne et celle de ma douce), c'est-à-dire la phase avant envoi à ma chère impitoyable éditrice, Stéphanie. En attendant son retour, vous savez quoi ? Je ne vais pas m'attaquer au chantier suivant. Je vais m'accorder une pose. Et lire ! Beaucoup. La récré, quoi.

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