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Il fait chaud, c’est l'été, le jardin est harassé de lumière.
Et toi, fermé dans ton bureau, tu racontes un hiver ancien.
Tu pourrais tout aussi bien parler de la lune.
Qu'y a-t-il de véritable dans la sensation que tu décris,
des pieds nus entourés de paille qui cahotent dans les sabots usés, deux siècles avant toi ?
A quel souvenir celui qui te lit, qui n'a jamais connu que des verticales d'acier et le confort de la clim', va-t-il s'appuyer pour te comprendre ?
Lecteur et auteur s'accordent pour partager l'idée d'une sensation, et doivent s'en tenir là, s'ils ne veulent pas que s'effondre tout l'édifice.

Le décor est maintenu par les deux étais qu'ils forment, ensemble, complices dans l'aventure du livre.

Commentaires

  • peut-être est-ce cela "l'imagination" et sa force dont tu parlais à la rencontre ? L'imagination se "travaille" disais-tu. Alors on deviendrait bon lecteur comme on devient bon écrivain : "à force d'imaginaire"...

  • Pourquoi pas, oui. Des imaginaires placés complaisamment sur les mêmes rails, le temps d'une lecture.

  • J'attends impatiemment ton prochain livre!
    Bien à toi.
    Fred2.

  • Merci.

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