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Je suis aujourd'hui à Cruas dans la Drôme, avec les autres auteurs de la rentrée Rhône-Alpes, à l'invitation de l'ARALD, pour parler de mes « Nefs », lire des extraits, et tenter de faire comprendre qu'un roman de genre (voire sous-genre) n'est pas forcément douteux, qu'il peut-être même écrit aussi sérieusement que, par exemple, « L'Affaire des Vivants », avec pas moins de profondeur. Pari difficile si j'en crois la réaction de certains : « Vivement La Grande Sauvage ! » (comme si "Les Nefs..." était un accident, une faute de goût qu'il faut charitablement oublier pour ne pas me nuire) ou celle d'une auteure, l'autre jour, après les salutations amicales d'usage : « Alors ? T'as fait un truc de Science-Fiction ? (énonciation appuyée) Je me suis dit : Qu'est-ce que c'est que ça ? » (ricanement incrédule).

Ça, chère amie, comme vous avec vos poèmes, je prétends que c'est de la littérature.

Commentaires

  • oui, et même de la très bonne, qui appelle plusieurs lectures

  • Et là, l'esprit de déduction se met en marche: une femme, qui écrit des poèmes, qui traîne dans les raouts de l'ARALD...
    Tu es assez grand pour passer outre. Pour autant, la SF est un genre qui dérange ceux qui ne le connaissent pas, moi le premier: toutes les ramifications ne se font pas, dans mon cerveau, quand je lis un bouquin avec des êtres hybrides, des pouvoirs, des clans, des planètes différentes, etc. Mais dans "Mausolées", il y a les plus belles pages sur les bibliothèques que j'aie jamais lues, et ça je le garde en mémoire. C'est comme ça que j'aborderai les Nefs, quand j'en aurai terminé avec mes devoirs d'autres lectures.

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