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Soit le texte sacré de Râlur, loi directement transcrite de la pensée du dieu et donc, littérature sacrée, intouchable pour ses fidèles. On ne saurait porter atteinte au livre sous peine de subir les foudres (non pas divines mais) bigotes : le texte est une entité intègre.
Soit à présent, un hiver glaciaire, pénétrant jusque dans la maison d'un fidèle lambda. Le fidèle dispose du texte sacré de Râlur en deux volumes. Il ne lui reste plus que cela pour allumer un feu vital mais, on le comprend, il rechigne devant un tel sacrilège. Heureusement, il  découvre que son édition comporte un défaut de fabrication : une page du deuxième volume est mal imprimée et un mot est effacé ! Si le texte n'est pas intégral, se dit-il, je ne suis pas véritablement en possession du texte sacré, je peux donc sacrifier cette page, et sûrement, par la suite, ce volume défectueux. Une voix au fond de lui suggère que le volume subsistant ne pouvant être alors considéré comme le texte intégral, il pourra donc brûler celui-là également.
Tout de même, inquiet d'un tel geste, il contacte le prêtre du culte de Râlur le plus proche pour lui demander conseil avant de commettre l'irréparable.
Que lui dit le prêtre ?

Commentaires

  • L'occasion est parfaite mon fils, garde la moitié du début dans le premier volume, et la seconde moitié dans le second, brûle le reste pour te chauffer : Le livre sacré sera alors composé de deux volumes deux fois plus courts, dont l'un conservera l'erreur et l'autre pas, déclenchant une fracture chez nos fidèles qui donnera du grain à moudre et à théoriser dans nos temples et sur nos buchers pour les siècles des siècles, gloire à Râlur par Crom!

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