Avec des amis, tout récemment, nous évoquions les particularités des langues vernaculaires, patois et régionalismes. Les formules amusantes, étranges, attachées à une terre, à de gens du cru, parfois incompréhensibles pour qui habite vingt kilomètres plus loin. Une richesse, évidemment. Sur une inspiration, je soumets, pour la première fois, des mots qu'emploie ma mère et qui ont bercé mon enfance. Ce que je soupçonnais se confirme : personne, même de mon pays, ne connaît. Ce sont probablement des néologismes maternels. Si toutefois une origine apparaissait au détour du Net, je cite ceux qui me viennent :
Zizornifles (souvent utilisé au pluriel) : détours, complications. Exemple : "Ton père avait l'habitude de prendre tout un tas de zizornifles pour éviter un feu rouge."
Equichées (féminin, je pense) : Cris très aigus, notamment de jeunes filles ou jeunes femmes, pénibles à l'oreille. "Holàlà, elles lancent de ces équichées, au moindre sursaut, ça m'agace."
Encrenillé : emmêlé, enchevêtré. Exemple : "C'est tout encrenillé, ce machin."
J'ajoute que je n'ai jamais pensé à demander à l'intéressée d'où venaient ces termes. Les a-t-elle appris de ses propres parents ?
Penser à lui en parler...
Commentaires
Bonjour,
Pour le premier, je ne me prononcerai pas. Mais pour les deux suivants, ma mère (sœur de la tienne, pour les lecteurs de ce blog) les utilise aussi, donc...
Bien le bonjour chez toi