Un mois pour réagir à un décès et rédiger le brouillon d'une lettre de condoléances acceptable. Sa sincérité n'est pas atténuée pourtant. J'hésite encore un temps. L'inquiétude de se croire indécent, impoli. Un long temps : un mois supplémentaire. S'ajoute alors la possible indélicatesse du retard. Et puis le partage du chagrin emporte la décision et t'oblige. Quelques minutes tendues pour coucher noir sur blanc tes mots, être sûr qu'ils conviennent. C’est fait. La lettre existe, pèse sur son papier. Nouvelle étape, pas moindre : oser la poster.