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Si ça vient de moi, ça va de soi ? *

Depuis quelques années et la sélection du « Baiser de la Nourrice » au prix lettres-frontière, auteurs et médiathèques accueillant(es) ont tissé parfois des liens privilégiés. J'ai eu cette chance avec les médiathèques de Bozel puis de Gilly-sur-Isère. Grâce à Marielle Gillard, sa responsable, j'ai même l'honneur d'être le parrain du club de lectures de cette dernière structure (qui aurait cru qu'un jour... Faudrait que j'envoie ça à ma prof de français de sixième, tiens). En plus de cette majesté, l'équipe de Gilly a pensé faire le lien entre le récit d'inspiration autobiographique qu'est « J'habitais Roanne » et une série d'animations autour de Jean-Jacques Rousseau (c'est l'année, savez-vous ?). Une soirée est donc organisée le samedi 26 mai à partir de 18 heures, qui commencera par un exposé de Laetitia Agut, professeur de lettres, intitulé « l'autobiographie, histoire d'un genre » et sera suivie d'une rencontre autour de mon livre. On abordera « J'habitais Roanne » sous deux angles principaux. Le « J' », notion évidemment autobiographique (mais il faut se méfier des évidences), qui guide et conclut mon livre. C'est en questionnant cette « évidence » que des surprises peuvent surgir, je crois. Il sera aussi question de la notion de lieu, lieu traversé, lieu « hanté » par la mémoire, en écho à l'exposition en place dans la médiathèque : « 7 territoires où vécut Jean-Jacques Rousseau », ce sera pour moi l'occasion d'évoquer le « habiter quelque part », que je tente de définir tout le long de mon texte.

Comme toujours, je suis persuadé de ne pas être à la hauteur et, comme toujours, Marielle parvient à me convaincre du contraire.

 

* Jeu de mots piqué au poète Jean-Luc Lavrille.

Commentaires

  • C'est tout l' (ou un des) intérêt d'être "écrivain" je crois (comme beaucoup, dont les intéressés).
    En dehors de l'inspiration, de la page blanche et de l'excitation de la sortie du (des) bouquins, il y évidemment toutes ces rencontres.. parfois si délicieuses...

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