J'ai commencé un voyage vers le XVIIIe siècle. Cadre d'un nouveau roman qui, comme « L'Affaire des vivants » (ou comme le livre tant attendu de certain confrère), va me demander quelques années de travail. Bien sûr, j'aimerais que d'autres romans soient publiés entre ces deux ouvrages pour ne pas être catalogué comme romancier « historique » mais, vous savez, les lois de l'édition...
En attendant, j'ai imaginé approcher de ce passé par le seul moteur de la langue, des mots qui servaient à dire le monde à l'époque. Déjà, des petits bijoux s'exhaussent de la terre que je refouille. Quant au sujet, il est trop tôt pour l'évoquer, mais je peux vous assurer que jamais la Révolution française n'aura été décrite de cette manière. Le meilleur moyen d'être sûr de parvenir au bout d'une machine de cette ampleur, est encore d'être excité par l'enjeu littéraire qui l'a inspirée. C'est le cas. Dans un an, pas avant, je vous donnerai quelques clés de ce nouvel opus.
Commentaires
Le plus effrayant, quand un livre est attendu, c'est qu'on ignore tout de sa capacité à décevoir...
... ou à enthousiasmer.