Parce que, quand j'écris, je travaille, non ? Non, parce qu'il y a cette notion de servilité, de force mise au service d'un autre, pour l'enrichissement d'un autre. Donc, j'écris. D'accord, j'écris, je ne travaille pas. Mais quand je fouille et refouille de la doc, de vieux manuscrits, pour alimenter mon prochain roman, je n'écris pas, qu'est-ce que je fais, alors ? Bon, je vais quand même affirmer que tout ça, c'est du travail. Je travaille. Mais pas dans le sens commun.
Je travaille, mais comme le bois.
Commentaires
je dirais que quand tu cherches de la doc tu ne le fais pas pour chercher de la doc mais pour écrire, donc tu travailles (si tu acceptes ma déf) mais quand tu écris, à moins qu'il s'agisse d'une commande ou de littérature alimentaire, tu n'as pas d'autre but qu'écrire (me démentiras-tu ?) alors tu ne travailles pas, tu œuvres ! et même si tu en attends un revenu, ce n'est pas d'abord pour le revenu que tu le fais car tu pourrais faire autre chose qui t'apporterait un plus gros revenu ! La même activité peut être ou non un travail : par exemple descendre une pente à ski est un travail pour le moniteur, pas pour le vacancier. Attention, je vais bientôt faire un cours ! mille et une excuses...
Moi je dirais que FLR aura voulu avoir raison, hein! :)
effectivement !:)