Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2834

Le Salon du Livre de Paris m'avait laissé, à l'époque du Baiser de la Nourrice, un souvenir amer, un ennui, une fatigue. L'expérience renouvelée en 2013 (pour la sortie de Mausolées) était plus concluante, mais encore un peu terne. Cette année, je comprends que des choses ont changé. Comme le dit mon éditeur, "tu es en train de te constituer une fan-base", j'en ai eu la démonstration en éclusant la presque totalité des Nefs de Pangée apportées sur le stand des Indés de l'Imaginaire. Ailleurs, des auteurs et des éditeurs m'ont repéré, des rencontres se sont produites, les bonnes nouvelles s'enchaînent. Tout prend un temps extraordinaire, rien n'est achevé (surtout à peine amorcé), les horizons promis paraissent inaccessibles et pourtant, ils seront un jour ou l'autre à portée de main.

En attendant que se réalisent ces promesses et que leur concrétisation soit imminente, je me permets de rappeler ce proche rendez-vous, à Lyon, en compagnie d'Aurélien Delsaux, dont j'avais adoré "Mme Diogène" (article ici). C'est ce jeudi 24 mars, à 18h30, à la Bibliothèque Part-Dieu. Modération : Danielle Maurel.

Commentaires

  • C'est beau de lire ça. Tout arrivera puisque tu t'es fixé ce but. Moi, je suis monté à Paris en 2011, et à partir de là les choses se sont activées dans le mauvais sens. Toutes les histoires ne sont pas les mêmes, mais toutes ont leur charme :)

  • Je ne me suis pas fixé "ce" but (lequel, d'ailleurs : réussir, être reconnu ? Même pas, être publié, oui, et encore, il a fallu que ma douce soit convaincante). Tout arrivera aussi pour toi. Tu as le temps, tu es jeune. Considère que j'aurai 57 ans cette année, il est déjà trop tard d'une certaine façon. Quoi qu'il advienne, vu mon rythme de travail, je ne peux enchaîner encore que six ou sept romans (alors que j'ai verve et courage pour cinquante), et puis mon tour sur la planète sera achevé. Je veux juste être assez publié pour conserver le mode de vie que j'entretiens avec ma douce, jusqu'à la fin. Voilà le vrai but, s'il apparaît que je m'en suis fixé un. Tant qu'il tient, je suis heureux. Je suis très heureux. Après...

  • Je ne pensais pas à autre chose en écrivant ce but: je connais ton exigence littéraire et la façon dont tu veux vivre. Si les deux concordent, c'est magnifique et en plus, chez toi - comme chez moi, j'ose - c'est vital. Quant au nombre de livres qu'il te reste à écrire, c'est quelque part entre les deux: entre les six et sept et les cinquante. Moi, une force immanente (Yoda?) me laisse croire qu'on écrit les livres qu'on doit écrire et qu'on arrête quand on a tout dit: il m'en reste trois-quatre, au grand maximum. Le reste ne m'appartient pas. Allez, tu vas bientôt te confronter à des marins, et ça, c'est le sommet pour un écrivain!

  • Ah oui : les marins. Une sacrée expérience à venir. Comment un terrien se permet d'évoquer la tempête... ça promet.

Les commentaires sont fermés.