Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le point d'accueil

Toujours, quand je viens de finir un roman, j'attaque le suivant. Cela n'a rien d'extraordinaire : j'écris souvent un livre par réaction au précédent. Ainsi, le fil de l'écriture ne se rompt pas. Il ne s'agit pas d'une règle, mais d'un fonctionnement qui ne m'a été rendu perceptible que par sa récurrence. Le roman que je viens d'achever est historique, long, extrêmement structuré et ouvragé. Esthétisant, en somme. Celui que je vais commencer aujourd'hui, sera actuel, court, sec, âpre. Je promets de ne pas y intégrer de scènes violentes et contrairement au précédent, je sais de quoi il parle.
Cependant, une amie artiste m'a proposé avant-hier un petit exercice de style sur un thème qui peut recouper celui que je vais explorer dans ce nouvel opus. Pour elle, il s'agit de faire écho à un travail entamé expressément pour une médiathèque.  Pour moi, c'est l'occasion de travailler cette forme d'écriture que je veux utiliser maintenant. Commandé un an plus tôt, un tel texte aurait été de la veine chatoyante du « Musée des âmes vides » (voilà, je l'ai dit, c'est le titre de mon roman « historique »). La proposition de cette artiste intervenant aujourd'hui, il en résultera une forme courte, au scalpel. Il se trouve que c'est exactement le genre de texte qui convient à son travail. La vie apprend chaque jour que tous les éléments s'imbriquent constamment. Il suffit d'être à l'écoute de ce que j'appellerai son « point d'accueil ». Là où nous accueillons les autres avec facilité, parce que la porte n'est plus verrouillée.

Commentaires

  • "La vie apprend chaque jour que tous les éléments s'imbriquent constamment."

    A plus forte raison lorsque ces éléments sont des Lego.

Les commentaires sont fermés.