Mais franchement, le nombre de pattes des insectes est invraisemblable, non ? On voit bien ces pauvres bêtes, maudites par leur Créateur, ne savoir que faire de tous ces appendices !
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Bien dit
« Il n'est pas difficile d'écrire, il suffit d'y consacrer sa vie ». Et dire que cette belle maxime est celle d'un romancier aux phrases molles et aux récits inconsistants. Mais aimé de ses lectrices, le pauvre veinard.
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Réflexion des flaques
Nos rues, nos places, que notre distraction nous fait croire planes comme des marbres, mais dont la pluie dénonce soudain les enfoncements, les dépressions, l'âge, par l'accumulation de grandes flaques sombres dans la nuit. Ces larges taches agitées de néons où se peut lire l'annonce de la défaite inéluctable des goudrons et des pavés. Le naufrage de nos illusions.
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So british
Ce pub, si impeccablement british : bois patinés, objets victoriens distribués intelligemment, lampes magnifiquement old fashion, fauteuils club... On peut y croire, tant le décor est soigné. Mais il y a le manque de rigueur de la figuration. Client qui entre en lançant un « bonsoir » clairement roannais, secrétaire heureuse d'avoir fini sa semaine, commerçant qui drague sa vendeuse et serveurs du cru, fatigués d'avance de demander : « Qu'est-ce que je vous sers ? » pour s'entendre répondre : « Les couilles, mais pas trop fort », ce qui ne leur arrache plus qu'une moue blessée.
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La routine
« Des images d'une rare violence » s'émeut le commentateur. Mais ce mois-ci, nous avons déjà eu droit à un attentat à la bombe, une décapitation et un incendie meurtrier. La rareté devient discutable.
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Où en sont les librairies ?
Un article intéressant, à lire sur le site de Télérama.
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à carreaux
Les petits carreaux sur les cahiers, n'ont jamais vraiment servi à autre chose qu'à élaborer des abstractions géométriques peintes au stylo quatre couleurs. Si : on pouvait faire des morpions aussi.
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Ce matin
Ma douce va expédier vite fait ses soins à toute la maisonnée, je vais déposer un manuscrit chez un (peut-être) nouvel éditeur, et puis nous partons retrouver ce matin -seulement ce matin, attention, ça passe vite- Laurent Cachard à la librairie Elizeo à Tarare pour une séance de dédicaces de son dernier roman "Le Poignet d'Alain Larrouquis". Qu'on se le dise !
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Trop d'amis
Quel paradoxe, tout de même ! La multiplication des amis sur Facebook, tandis que l'expérience de la vie nous apprend à en restreindre le nombre à quelques uns, à peine de quoi nommer les doigts de la main. Les vrais. On sait bien que le terme sur le réseau social est galvaudé, mais il reste cet espoir peut-être que, finalement, un véritable ami pourrait s'ajouter, issu de cette masse indifférenciée de connaissances qu'on se plaît à étoffer, jour après jour. Sur Facebook, les « amis » ont une fonction qui reste accessoire chez les amis véritables que la vie nous a donnés : On veut qu'ils parlent de nous, au moins qu'ils aient connaissance de nos petites vies, de nos bobos et de nos joies. Les véritables amis, par contre, n'ont pas de fonction particulière. D'ailleurs, en général, on les écoute.
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Prochaine sortie
Je viens de retourner à la maison d'édition La petite Fabrique, les colophons signés des « chants plaintifs », ce livre d'artiste illustré des gravures de Anne-Laure Héritier-Blanc. Jeune peintre et graveuse délicieuse et sympathique en plus d'être talentueuse et exigeante. Anne-laure a aussi prévu, Ô joie, une édition courante de ce texte qui me tient à cœur (l'édition d'art limitée est à 450 euros). Dès que les livres seront visibles en ligne sur le site de la maison d'édition, je donnerai quelques clés à ce sujet. Je redirai alors ma fierté d'avoir bénéficié de tant d'attention de la part d'une éditrice-artiste aussi subtile et scrupuleuse.
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Rencontre du premier type
Un choc contre sa cuirasse de calcaire et surgit une liqueur gluante et translucide mêlée à un germe épais, informe, qui s'aplatit au sol en une lentille jaune brillante. L'oeuf, première ébauche d'alien pour l'enfant imaginatif.
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Distraction
On allait clore le conseil des ministres lorsque le président revint sur une phrase que quelqu'un avait prononcée mais sur laquelle personne ne s'était arrêté. « Au fait, c'est quoi cette histoire de centrale qui vient d'exploser ? »