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Certains éthologues estiment que les fauves sont en général déroutés par la position bizarre de l'homme, debout sur ses deux jambes, et que cette originalité lui vaut d'avoir survécu aux âges farouches. De son côté, l'homme -que rien n'étonne- lançait épieux et silex meurtriers.
Il fallait absolument se faire une idée des effets des flatulences dans l'espace, avant d'envoyer trois astronautes, serrés comme des sardines dans un habitat minuscule. Des tests alimentaires seraient nécessaires ainsi qu'un appareil pour recueillir les gaz. Le principe serait simple : une sonde métallique gaînée et ointe s'insinuerait en tournant dans le fondement et y resterait le temps nécessaire. Après qu'on lui eut présenté la sonde, un gros tube de 9 centimètres de diamètre et de 27 cm de longueur, on dit qu'Aldrin s'était porté volontaire pour pratiquer une dizaine de tests par jour.
(d'après une histoire vraie).
Cette note a une fonction, elle aussi : elle rappelle que je ne suis pas la créature raffinée que certains croient.
La fin du monde du 12 décembre 2012 est une des moins meurtrières de l'histoire de notre planète. Si l'on rapporte le nombre de décès ce jour-là, à celui de la moyenne des morts sur 24 heures, la différence - qui devrait exprimer la quantité de victimes de la catastrophe – est extraordinairement faible. Quasiment nulle, même. Ce constat a amené certains esprits forts à conclure que la fin du monde n'avait peut-être même pas eu lieu.
De même que le veau court pour se placer au centre du lasso, le taureau se précipite sous les banderilles. Selon moi, cow-boys et toreros n'ont que peu de mérite. Bien plus impressionnant est l'entomologiste, dont le papillon ignore superbement le filet, et que le savant doit inspirer en battant des bras et en mimant le plongeon pour que l'insecte suive son exemple.
L'inventeur du zéro était un homme-tronc (comptant sur ses doigts comme ses contemporains, trouvant toujours le même résultat, tenté de trouver un nom à ce vide). Nombriliste probablement, aussi.
Moi, je travaille, mais Kronix prend des airs de vacances (puisque je travaille, vous suivez ?). Donc, du billet léger, avec ces images magnifiques prises par Knate Myers depuis la station spatiale internationale (au passage, vous y pensez, comme moi, qu'une station orbitale est habitée en permanence depuis des années au dessus de nos têtes, comme dans "2001" ? ).
Le globe de nuit, et l'activité humaine qui modifie le visage de la planète. Superbe et envoûtant.
Et puis pour les fans anglophones, un documentaire sur David Lynch, intégral et légal. C'est ici.
je vous gâte, hein ? Malgré tout, j'ai un peu honte de ne pas avoir écrit de billet pour aujourd'hui. Je vous le dis, ça reste entre nous.
Tenez, tout de même, pour ceux qui ne me suivraient pas sur "ventscontraires", le dernier billet pblié chez eux, inédit ici, c'est cadeau :
"Tel nazi a été complice de la mort de 15700 personnes, tel régime en a éliminé 3100 000, tel tortionnaire exécuté 2500, tel général massacré 55 000, tel dictateur tué 690 000. En dehors de l'horreur des actes, on ne peut s'empêcher d'admirer la passion de ces types pour les comptes ronds."
Je pose juste la question : quand deux taupes se rencontrent, elles sont nez à nez. Comment font-elles, dans leurs fichues galeries étroites, pour se retourner et s'accoupler, hein ?
Et le tout jeune disciple du géographe, soudain, remarque que les côtes d'Afrique et d'Amérique s'emboîtent impeccablement. Et si ces terres avaient été dans le passé, confondues en une? Et si quelque force mystérieuse les avaient, d'un seul coup ou sur des périodes impensabes, séparées et éloignées ensuite comme des papiers déchirés et désolidarisés ? Mais non, c'est idiot se dit-il, et ainsi l'élève ne va même pas s'en ouvrir à son maître. Son maître qui l'a déjà traité d'imbécile quand il lui a confié cette idée amusante que, si la nuit est noire, c'est peut-être que les lumières de certaines étoiles ne nous sont pas encore parvenues, sans quoi la voûte céleste ne serait qu'un immense miroitement argenté. Heureusement que son vénéré maître était là pour lui rappeler que la science n'est pas faite pour les rêveurs.
Il y a 30 ans, mon coeur de gamin bondissait en apprenant que deux sondes spatiales étaient envoyées dans l'espace, chargées d'une mission scientifique certes, mais aussi d'un message humaniste et universel à l'attention d'improbables extraterrestres. Les vaillantes petits sondes ne devaient renseigner les scientifiques sur leur environnement que pendant une demi-douzaine d'années. Elles fonctionnent encore, envoient des informations, réussissent à se procurer de l'énergie autrement qu'avec les panneaux solaires prévus à l'origine (le soleil n'est plus qu'une grosse étoile sans force, là où elles sont à présent), et abordent la limite de l'héliosphère. Bientôt, elles seront les premiers engins humains à aborder les espaces interstellaires.
Voyager I et II tourneront encore dans le vide spatial, bien après la disparition de l'espèce qui les a créées, et il est statistiquement fort probable qu'elles ne rencontreront jamais aucune intelligence capable (ou intéressée) par le déchiffrement de leur message dérisoire. Je trouve ça vertigineux et beau.