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Musique - Page 4

  • Procrastination

    - Bon, maintenant, vous allez écrire un truc rigolo, hein ! Et il faut que ce soit original, aussi. Et surtout bien écrit. Tout en ne vexant personne. Comme ça chaque jour. Alors, ce billet ?
    - En ce moment j'écoute Arvo Part, que voulez-vous que je vous dise ? Il m'apaise, m'élève, m'émeut, mais il ne me donne pas envie de rigoler. Revenez plus tard.
    - Demain ?
    - Demain, d'accord.

  • Peindre NU

    Ce n'est pas une bande-annonce, ce n'est pas un extrait, c'est autre chose. Heureusement, l'anglais vient à notre secours pour nous proposer le mot "teaser". Voici donc le premier teaser de la pièce PEINDRE, présentée le 2 avril au Théâtre de Roanne (scène régionale). C'est sur le site (très beau) de NU laboratoire-Compagnie. On le doit à Jérôme Bodon-Clair et à Marc Bonnetin.

     

    Et c'était la 901ème note de Kronix, au passage.

  • Le chant du Limule

    "Me défaire de tout" pour ma douce et moi, est la chanson symbole de la pièce "le rire du Limule" et de son propos. Mise en musique par Jérôme Bodon-Clair (dont on retrouvera le travail, sous la forme d'une symphonie, dans la prochaine pièce de la compagnie NU), "mimée" sur scène par Virginie Noël, interprétée par Amandine Correa et mise en scène par François Podetti sous la lumière de Dominique Dupin (quel monde il faut pour obtenir certain résultat...), elle est ici filmée par Yohann Subrin.

    J'ai découvert ce lien hier, j'ai trouvé bien de vous le faire partager. Comme la prise de son est parfois défaillante, je vous donne le texte, ci-dessous :

    Je n'avais pas de pistolet, mais des envies de fin du monde
    Je n'avais pas de guillotine, mais une soif pour mes petits
    Je n'avais pas de bombardiers et pas de pièges pour les colombes
    Je n'avais pas de sabre aux dents, pas de couteau, pas de fusil
    J'ai juste voulu, un jour, juste voulu
    Me défaire de tout
    Me défaire de tout


    On détruirait bien des bastilles, on referait souvent Paris,
    Si on avait pour seule fortune, la terre des tombes que je rejoins,
    J'ai pas voulu prendre les villes, et j'ai abandonné Paris
    La fin du monde est pour les autres, moi je m'en vais seul(e) dans mon coin
    J'ai juste voulu, un jour, juste voulu
    Me défaire de tout
    Me défaire de tout


    Je vais là où le vent a planté mes racines,
    grimper quelque rocher, troubler quelque ruisseau,
    Regarder le soleil verser le vin du soir sur les collines,
    Et repenser que j'y peux rien si les humains sont comme ils sont
    J'ai juste cru, une fois, j'ai juste cru
    Qu'on changerait tout
    Qu'on changerait tout.

  • Faits pour s'entendre

    Les cartes postales de Godot & Benjamin Fincher sont des moments de pensées incarnées. Ou plutôt, elles forment de brefs voyages inédits, inouïs au sens propre du terme. Allez faire un tour chez ces voyagistes-là, et entrez en méditation.

    Les magnifiques images, ces mouvements englués dans le songe, sont de Clément Fessy.

  • Mort d'un grand

    Je ne savais pas. J'ai appris ce matin à la radio, que Stockhausen est mort ce mercredi, à l'âge de 79 ans.

    J'ai connu et apprécié sa musique avant celle de Boulez, pourtant son immédiat frère de combat, son alter ego français. Voilà quelqu'un qui a fait avancer la pensée musicale, quelqu'un d'audacieux. Vous allez sûrement ricaner en écoutant ça, mais il se trouve qu'à une époque, ces compositions mobilisaient ma curiosité. Avec les Boulez, Xénakis, Messiaen, Ligeti, Cage, Glass... les dignes rejetons de Luigi Russolo et de Honegger m'ont toujours paru, alors que mes petits camarades s'extasiaient devant l'inventivité de Led Zeppelin et de Mike Oldfield, véritablement novateurs.

    Je ne garantis l'orthographe d'aucun nom propre cité.

  • Les Arcandiers, le film

    Peut-être un peu parce que c'est des copains, sûrement parce qu'ils sont complètement tapés, enfin parce que j'aime ce qu'ils font : Les Arcandiers.

  • Mouvement perpétuel

    Je parle peu de mes goûts musicaux. En fait, j'écoute peu de musique. Pas par désintérêt ; au contraire.

    Je m'explique : j'aime la musique seule. Quand je passe un disque, je ne fais rien d'autre qu'écouter. Je savoure chaque note, je médite, je me concentre. Il me faut le silence absolu, la solitude (ou bien une compagnie aussi concentrée et silencieuse que moi, ce qui relève de l'impossible, parce que je ne peux imposer à personne la même ascèse qu'à moi : trente, quarante, cinquante minutes, voire une demi-journée sans un mot, sans bouger). Les conditions d'une telle solitude sont actuellement hors de ma portée, car ce sont les mêmes critères qui font l'environnement de mon travail d'écriture. Donc, le peu de silence que j'arrache à l'activité coutumière de la maison, je le consacre au travail. Vous suivez ? Bref. Mes goûts musicaux...

    Beaucoup de classiques, entre baroquisants et post-romantiques, et puis... les minimalistes américains ou autres : Ligetti, Cage, Glass, Nyman... Pour vous donner une idée des trucs insupportables que je suis capable de me fader pendant des heures, si on m'en laisse le loisir, ce morceau de Philip Glass, Night train.

    C'est d'une élégance et d'une tenue surhumaine. L'effet maximum est obtenu à fond les ballons dans un salon ou au contraire, juste appuyé, dans une voiture qui roule au ralenti, entre deux rangées de pins. Répétitif ? Oui, m'sieurs dames, c'est pour ça que j'aime. Au passage, qu'on le veuille ou non, admirez le travail des deux solistes. De la folie pure.

  • Martha Argerich et les jeux d'eau de Ravel

    5 minutes de douceur et d'intelligence. Le mode d'emploi est simple : il suffit d'écouter en fermant les yeux.

  • Un peu de Ravel, ça peut pas faire de mal

    Miroirs de Ravel, par Marie-Josephe Jude. En plus, elle est beeellle !

  • Brown, James Brown

    Bon ben voilà. J'apprends ce matin que le père Noël n'est pas remonté tout seul dans les nuages. Il a emmené avec lui un pote.

    A tribute to James. ICI.