J'ai rarement des chroniques aussi riches. Des nuances, des réserves et, au bout du compte, l'adhésion. Merci à ce blogueur de Lecture 42.
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J'ai rarement des chroniques aussi riches. Des nuances, des réserves et, au bout du compte, l'adhésion. Merci à ce blogueur de Lecture 42.
C'est l'hiver, et nous voici petits dieux créateurs de nuages.
Le ménage à trois fonctionnait bien mais, Vicky, incessamment sollicitée par ses amants, fatiguait. Elle demanda un temps d'abstinence. Choisit mal son heure pour déclarer la trêve car les garçons étaient prêts tous les deux à l'honorer une fois encore et espéraient la convaincre. Spectacle fascinant : deux gaules s'opposaient au régime de Vicky.
Il aurait aimé être un séducteur, aller de femme en femme, sans remords, multiplier les conquêtes. Malheureusement, son épouse était magnifique, tendre, attachante, brillante, et il en était éperdument amoureux.
"Des rencontres sans lendemain" promet l'annonce. Mais alors... Faut se barrer à minuit ?
Le sage Hong Li vit partir ses nombreux disciples quand il commença, après des années de transmission gracieuse de son savoir, à parler d'une petite rémunération.
Quand il a parlé de confiance, d'écoute et de respect, les muscles de la confiance, de l'écoute et du respect se sont resserrés autour de mon anus.
La vraie frustration du cul-de-jatte n'est pas là où l'on croit. Elle n'est pas dans une jalousie supposée envers ceux qui peuvent marcher sur leurs jambes ; mais davantage dans l'impossibilité de gueuler parfois, devant une imbécillité de plus : « Y'a des coups de pieds au cul qui se perdent ! »
Vous passerez chez le coiffeur, n'est-ce pas ? Vous vous habillerez correctement. Il vaudrait mieux mettre une cravate. Et être bien rasé, aussi, ça compte. Voilà. Vous vous assiérez bien droit. Regardez bien votre interlocuteur dans les yeux. C'est votre futur employeur, il faut que vous lui inspiriez confiance. Un contact franc, direct. Poli, attention. Et puis parlez doucement. Pas trop. Pas trop et pas trop doucement. Juste assez vite. Des mots choisis. Soyez calme, c'est rassurant, quelqu'un de calme. Enfin, surtout, surtout : soyez vous-même.
La valise a pris en main le voyageur. Elle le conduit, vaguement hébété, dans les couloirs de l'aéroport. Un peu inquiète, elle devra le laisser tout seul sur un fauteuil tandis qu'elle rejoindra ses amis pour faire le trajet dans la soute. Elle songera au débarquement, ennuyée d'avance de tourner en rond longtemps avant de remettre la main sur son porteur, qu'elle s'abstiendra de morigéner pour sa lenteur. Car elle sait combien l'avion le stresse.
Et voilà, je me suis encore "accroché" avec un membre de la rédaction du Pays Roannais (l'hebdomadaire local). Cette fois, avec le rédacteur en chef (je monte en grade). Je suis encore bon pour des années de disparition dans ce journal, moi. C'est ennuyeux, ils étaient les rares, dans leurs pages, à se faire l'écho de l'actualité littéraire, grâce au concours d'un libraire et ami. Si l'on ajoute que le bulletin municipal de ma ville natale considère qu'avec "le nouveau format du magazine nous réalisons moins d'articles sur des livres" (en fait, plus du tout), la disparition du magazine "La muse" qui relayait autant que possible l'info culturelle, la part donnée de façon générale à la culture devient famélique, et, pour moi, quasiment réduite à néant.
Pour Pierre-Olivier Vérot, avec qui je viens d'échanger des considérations réciproques sur la notion de mépris, je fais partie de ces maudits intellos que les journaux "du peuple" dégoûteraient. Cette antienne un peu rance, resservie à l'envi par Zemmour et consorts, a donc ses affidés près de chez moi. Comme disait (de mémoire) un auteur qui, par ses prises de position, devraient plaire à ce rédacteur en chef : Renaud Camus, la littérature est un lieu de tranquillité, puisqu'il bénéficie du mépris général. Je savoure assez moyennement cette tranquillité, au niveau local (côté national, pas à me plaindre). Me voici donc relégué parmi les intellectuels ennemis du peuple, dont le rédacteur en chef serait, je suppose, un représentant. Si je ne suis pas "du peuple", que suis-je ? Il doit m'imaginer installé dans ma tour d'ivoire, détaché des réalités, condescendant parfois à me préoccuper d'affaires humaines qui sentent trop la sueur à mon goût. C'est amusant. J'aimerais assez qu'on compare nos revenus, pour voir qui est le plus "peuple" des deux... Si c'est un critère, bien entendu, et j'admets qu'il n'est pas suffisant. C'est, au fond, la même discussion qui m'avait valu une première période de boycott dans ces colonnes : j'avais été révulsé par l'idée, défendue par un journaliste du même journal, que la presse "doit donner à son public ce qu'il veut". Voilà ce que je considère, moi, comme du mépris.
Et dire que j'ai le pus grand respect pour les journalistes qui y travaillent. Mais je suppose que ça les dépasse, ce genre de nuances.
Mis au défi de mettre au point une utopie qui fonctionne, les élèves de l'atelier que je suis venu « animer » (l'atelier) trouve de suite la solution : prendre tout l'argent disponible et le redistribuer de façon égale à tout le monde. Je rappelle ma demande : une utopie « qui fonctionne », et on n'a qu'une heure devant nous, pas le temps de rigoler, soyons sérieux. Non mais !
Je lui adresse une nouvelle récemment publiée et qu'elle a inspirée. Elle m'écrit : « Je ne savais pas que tu avais remarqué tout ce qu'il s'était passé, que tu avais pu ressentir de façon aussi juste ma douleur, ma rage, ma colère contre ma sœur, contre mes parents, contre moi-même, contre ma vie. Si seulement j'avais su cela à ce moment ! J'ai perdu tant d'années à espérer être aimée... Même si cela a ravivé une vieille blessure, ton texte m'a fait du bien. » Nos vieilles batailles, les cicatrices de ces drames moindres et pourtant essentiels... Ma petite maîtrise des mots enfin capable de les soigner. Souviens-toi, je travaillais, ensommeillé, dès l'aube, sur un oreiller de pages, et tu n'y prenais pas garde, tu te moquais, tu négligeais... Tu aurais dû prêter un peu d'attention à l'œuvre au blanc sur quoi j'étais penché, tu aurais dû surveiller les arcanes de mes alchimies. Car le philtre qui vient d'apaiser ton mal, c'est là que je le préparais.
"... des histoires de royaumes et de guerres, d'alliances et de trahisons, de puissantes dynasties et de brillants généraux, d'artistes inventifs et de héros légendaires. Des récits qui témoignent de la profonde originalité de la civilisation maya." (Télérama) Vous lisez comme une contradiction dans cette phrase, ou c'est moi ?
Assis, Parmentier !
Debout, Tantrain !
Couché, Guevarra !
Les effectifs se réduisaient de jour en jour. Il fallait absolument convaincre le général de cesser d'organiser les tournois de foot du côté des champs de mine.
"Monsieur, votre préservatif en tricot est certainement une merveilleuse idée pour, comme vous dites, "les usagers les plus frileux" mais les tests pratiqués sur votre prototype contredisent vos études et nous estimons que sa perméabilité n'est pas optimale. Cette condition étant rédhibitoire, veuillez agréer, monsieur l'inventeur..."
Takeshi était le kamikaze le plus nul de la flotte. Il rentrait vivant de chaque mission.
Avril 1912, quelque part dans l'Atlantique nord, une discussion anodine entre un architecte naval et un commandant dégénère. "Ah, il est insubmersible, ton bateau ? Ah il est insubmersible ?" "Parfaitement, même un commandant à la noix comme toi arrivera pas à le couler !" "Et là, si je fonce sur l'iceberg, là ?" "Que d'la gueule ! " "Putain, me cherche pas..." "Et ben, vas-y, ducon, vas-y, t'as qu'à essayer, tu vas voir !"
Revenons au billet d'hier pour souligner l'ingéniosité du criminel, homme-tronc coupable d'avoir étranglé une femme -girafe.