N'en a pas fini avec la tentation de s'abstenir de lire de nouveaux auteurs, s'abstenir d'écouter de la musique actuelle, d'aller voir des artistes contemporains et des films récents et de rester connecté à l'actualité. Parce que, à un certain moment, le cerveau se fatigue de n'être que médiocrement stimulé, ou découvre que toute cette soif de culture contribue, paradoxalement, à l'engourdir. Alors, reprendre les livres et les musiques, reconsidérer les œuvres qui nous ont déjà émerveillés, et celles-là seulement. Quant à l'actualité, son triste bégaiement rabâché par les échotiers assoupis, quelle nécessité ?
Et puis, soudain, une invention hallucinante, un livre remarquable, une musique inouïe, un tableau bouleversant... C'est désespérant, ce déferlement incessant de merveilles.
Commentaires
//C'est désespérant, ce déferlement incessant de merveilles// certes ! et plus désespérant encore ce temps qui court et cette mémoire qui flanche
sans citer curiosity qui se permet même d'envahir Mars
Euréka : c'est la faute aux congés payés, bien sur, cette soif de culture Non mais des fois pour qui se prend on ???
Oui, la culture comme un loisir supplémentaire, afin d'occuper tout ce temps, tellement de temps offert au désoeuvrement. C'est bien possible.