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  • Tradition

    2013 aura été une année médiane, intermédiaire. Elle a concrétisé la publication de Mausolées (signée dès 2012) et augure de plusieurs publications en 2014 (deux livres dès le premier trimestre : Lucifer Elegie chez Sang d'encre et La Joyeuse au Réalgar), la représentation de la pièce Pasiphaé en septembre (écrite en 2011) et la publication de L'Affaire des Vivants chez Phébus, à la rentrée de septembre 2014 (signée là aussi dès 2012). Une année qui, sans la Médiathèque de Gilly, aurait un peu manqué de relief littéraire, donc. Gilly, souvenez-vous fidèles lecteurs : il s'agissait d'une carte blanche à laquelle Laurent Cachard nous fit le plaisir de participer et, en plus, pour laquelle il imagina une petite production bicéphale intitulée Réversibilités. L'occasion de réaliser qu'il vaut mieux éviter d'organiser des rencontres le samedi soir en juin (beaucoup de propositions concurrentes), et que je ne suis décidément pas un bon interviewer. C'est l'année, pour prolonger le cas Cachard, de la sortie de son dernier opus La troisième jouissance du Gros Robert, et l'année où j'eus enfin l'occasion de l'écouter lire, accompagné de ses amis musiciens. Et d'entendre les premières lignes de son futur grand roman.
    Autrement, moi, et bien, j'ai continué d'écrire. Un inédit à propos d'un ami de plus de trente ans, un texte à conserver dans le secret, et pour ma douce, des mots de tendresse et de compassion, qui figureront dans le recueil de Sang d'encre, à paraître en janvier, me dit-on. Et puis des romans. Oui : des, parce que je ne sais faire que ça. Je ne résisterai pas à l'envie de vous en donner quelques extraits, en cours d'année. Je me connais.

  • Na !

    Il lui avait pris soudain l'envie de dépasser les bornes, de jeter à la face du monde incrédule son nihilisme, sa soif d'anarchie, son défi des conventions. Il urina contre l'église, mais en prenant garde que personne ne le voit, car il n'aimait pas l'ostentation dans le panache.

  • Lancer de bâton

    L'exaltation que procure la musique, sa capacité à désinhiber tout sens du ridicule, est particulièrement lisible dans le sourire des majorettes.

  • Le Radical Hennelier 26

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Se rappeler du titre

    Une nouvelle calamité sur calamités quotidiennes ? Pas vraiment, en tout cas, mieux vaut ne pas lui en faire le reproche.

  • Le Radical Hennelier 25

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 24

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 23

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 22

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Pensée intermédiaire

    Je ne sais pas si les philosophes nous révèlent vraiment une vérité que nous ne connaissions pas, ou si nous ne nous approchons pas simplement de ceux qui nous confortent dans la lecture que nous avons déjà de l'existence.

  • Le Radical Hennelier 21

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 20

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 19

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Le Radical Hennelier 18

    Toutes les notes du feuilleton « Le Radical Hennelier » sont effacées. Le texte, repris, repensé, réécrit et enrichi, sera proposé à l'édition. D'où la disparition de sa forme embryonnaire ici. Je vous remercie de votre compréhension.

  • Mausolées en Psychovision

    Sous la plume d'un certain Stegg, une nouvelle critique de Mausolées. A lire ici. Bon, le gars s'est un peu emmêlé les pinceaux sur les règles du jeu du Palais des fous, mais vu la complexité du machin, je ne saurais lui en tenir grief; et son analyse est intéressante. Je ne sais pas qui c'est, mais merci à lui.

  • C'est reparti...

    L'an dernier, à cette saison, à la date du 19 décembre précisément, commençait sur Kronix un récit supposé haletant, genre de feuilleton à rebondissements (cliffhanger, dit-on aujourd'hui, sans rien ajouter au principe). A la relecture, et considérant la fin de l'épisode 17, dernier de la saison précédente, je me suis dit qu'on pouvait en rester là, et puis j'ai d'autres chats à fouetter. Mais j'ai été élevé dans  une certaine morale, où il est bon de se discipliner et de tenir les défis qu'on se lance. Alors, pour le meilleur ou pour le pire, je vous annonce la reprise, dès demain, de la deuxième saison du « Radical Hennelier ». Pour qui voudrait réviser les épisodes précédents, une catégorie est ouverte en marge, à gauche. C’est la fin de l'année, période où l'on se gave de choses indigestes mais tellement goûtues, sans rien trouver à redire. Alors, vous aussi, succombez au plaisir coupable du feuilleton. A demain.

  • Toujours de saison

    Le pompier a bien prévenu que si on n'achetait pas son calendrier, mieux vaudrait pour nous bien bien surveiller les circuits électriques, les canalisations d'eau, toutes ces choses qui lâchent à un moment et hop, incendies, inondations. Ah là là, tous ces soucis que la prompte réaction de pompiers qui se savent appréciés, peut éviter...

  • De saison

    Cette année, la pratique de la vente de calendriers s'est répandue au delà des corporations traditionnelles. Les gendarmes sont passés, puis les ambulanciers, les cantonniers et les vétérinaires, les taxis et les épiciers, les plombiers, boulangers, charcutiers, primeurs, garagistes, avocats, banquiers, fabricants de matelas, menuisiers, couvreurs, électriciens, plâtriers, témoins de Jéhovah, réparateurs d'ordinateurs, actrices porno, joueurs de billard, curés, bedeaux, démarcheurs téléphoniques, installateurs de piscine et sage-femmes. Ne croyons pas pour autant que le budget domestique s'en ressente. Cette surenchère a occasionné une concurrence et produit une baisse des tarifs significative. Il est possible d'acheter quarante calendriers à un poète pour la moitié du prix de dix calendriers proposés par un moniteur d'équitation. On s'y retrouve. Par contre, qu'est-ce qu'on a comme calendriers !

  • Injustice des injustices

    Les types bien sont condamnés à rester purs. On ne leur pardonnera pas la moindre faille, le moindre accroc du passé ou manquement à leurs propres principes. Par contre, il suffit aux fumiers, aux salauds, aux ordures, de faire une fois, une seule un acte généreux ou désintéressé, voire seulement d'être sympathique pendant quelques minutes, et il sera dit, pour toute éternité : « Au fond, il a un cœur d'or ».

  • Toute Venise plongée dans un liquide...

    Et cette nuit, soudain, une révélation : si Venise inévitablement s'enfonce, c'est à cause de l'obésité croissante des touristes.