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  • 3568

    Rêve étrange où l'on a l'impression, au réveil, d'avoir vécu la vie d'un autre. Immédiatement, j'imagine une réciprocité des rêves, où quelque part, un autre aurait vécu ma vie. Le veinard.

  • 3567

    Ni alcoolique ni fumeur de havanes, pas drogué, pas traumatisé dans l'enfance, en relative bonne santé et vivant relativement heureux, entouré d'amour dans un pays relativement en paix. Bon sang, d'où me vient cette colère qui m'oblige à écrire ?

  • 3566

    Je coupe les cheveux de ma douce, avec des succès variables. Cette fois, je crains d'avoir poussé un peu trop loin mon concept (déjà spécieux) de 'flou asymétrique'. Elle vérifie le résultat dans la glace ; je lui exprime mes doutes. Ma douce me rassure : « Mais non, c’est très bien. Ça fait deux styles différents sur la même tête. »

  • 3565

    Les prochaines rencontres
    Samedi 27 avril, je serai aux Intergalactiques de Lyon, où je participerai à une table ronde sur l'effondrement.
    Dimanche 28 avril, je serai au Salon du livre de La Clayette, près de Charlieu.
    Vendredi 3 mai, est la date retenue pour ma traditionnelle Carte Blanche, à la médiathèque de Gilly-sur-Isère. Cette année, mon invité est le dessinateur Thibaut Mazoyer, avec qui j'ai commis la BD « A la droite du Diable ».
    Samedi 4 mai, nous serons tous les deux pour une séance de dédicaces, à la libraire Accrolivre, à Albertville.
    Samedi 15 juin, j'aurais l'honneur d'ajouter ma causerie à celles de nombreux intervenants, invités chaque mois à évoquer « mes livres préférés » à la bibliothèque de Saint-Haon-le-Châtel.
    Lundi 9 septembre, l'association « Lire pour en sortir » m'invite à intervenir au centre de détention de Roanne, pour évoquer devant un public (captif…), « L'Affaire des vivants ». Très honoré de cette marque de confiance. J'espère être à la hauteur. Dans cette prison d'hommes et de femmes, ces rencontres sont une des rares occasions pour les deux sexes de partager un temps en commun. Il paraît que c'est, pour cette raison notamment, très attendu.
    En octobre, je serai (sous réserve) à la Fête du livre de Saint-Etienne pour présenter « Rives, mines et minotaure » texte sur Saint-Etienne écrit pendant ma résidence en 2018, publié par les éditions Le Réalgar.

    A partir de la rentrée, il est possible que je participe à un projet assez enthousiasmant, à l'appel d'une belle maison d'édition. Rien n'est encore réglé, je vous tiendrai au courant.

     

    Quant aux sorties de romans... Ma récente production est en lecture et j'attends, que voulez-vous...

  • 3564

    Je suis un écrivain qui creuse. Un écrivain mineur, quoi.

  • 3563

    Sous les pavés, le sable certes, mais aucun rivage, aucune mer, aucune oasis, un désert à perte de vue. On replaça les pavés un peu hâtivement descellés.

  • 3562

    Les pages s'étaient mélangées, indéniablement. Moby Dick suppliait le capitaine Crochet de la croire : ce n'était pas elle qui lui avait dévoré la main. Quant à Achab, son projet de chasse au crocodile qui lui avait mangé la jambe, avait été accueilli avec perplexité par son équipage.

  • 3561

    On peut voir le racisme d'une quantité de façons, l'une d'elles est de considérer à quel point c’est une limitation, une infirmité, une faiblesse pour soi-même, pour ce que l'on pourrait faire, si l'on était débarrassé de ce handicap. Raciste, on est pauvre, on se réduit, on s'empêche, on renie son pouvoir d'humain.

  • 3560

    Tenez, une difficulté de la fiction : quelle transcendance est-elle possible chez un personnage dépourvu de la culture classique qui permet d'exprimer la mienne - de transcendance, (quoique discutable, déjà) ? Créer un personnage inculte (en tout cas, sans culture livresque, sans cinéphilie même peu élaborée, ayant arrêté ses études de bonne heure), une quadragénaire assez artificielle, toute préoccupée de son apparence, n'est pas très compliqué. Décrire ses impressions ou ses émotions, guère plus : nous en avons tous, et elles sont universelles. Mais une spiritualité, une philosophie, une transcendance ? Sans l'appui d'un langage qu'elle n'a pas appris et que, par cohérence, je ne peux lui prêter, je constate que l'expérience tourne court. Je tente alors de m'appuyer sur ses actes, sur ses sentiments, pour laisser transparaître quelle réflexion inexprimable l'y a amené. En espérant que le lecteur (auquel je fais le crédit de la spiritualité qui manquerait à mon personnage), fera le chemin par lui-même.

  • Les gilets gênent

    17, 18, 19 semaines ? autant d'actes, qu'importe la comptabilité, sinon celle du nombre de blessés et d'interpellés. J'écris ce billet, la veille de la mobilisation du 16 mars, vue comme cruciale par les manifestants eux-mêmes, qui la font coïncider avec la fin du grand débat dont ils ont estimé, d'emblée, qu'il était un attrape-nigaud, un leurre tendu par la présidence. Nous voici quelque part dans le cours d'un mouvement qui, on s'en doute, est loin d'être fini, efficience du 'grand débat' ou pas. Comme toujours, des choses très intelligentes ont été dites. Je n'ai pas la prétention d'y apporter quoi que ce soit de neuf. Je voulais ici faire un point sur mon état d'esprit. C'est un peu différent. Je veux dire que je ne peux prétendre avoir compris et correctement analysé les faits, les causes du phénomène, les perspectives qu'il ouvre, ses limites ou ses promesses. Je veux juste tenter de décrire comment j'ai perçu les choses et où j'en suis de mon ressenti face aux gilets jaunes. Parce que je suis passé par diverses phases. J'imagine ne pas avoir été le seul.

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  • A la demande générale de Paola

    Pourquoi Kronix a-t-il été silencieux si longtemps ? En fait, je ne saurais le dire. Il y a eu un gros chantier d'écriture qui m'a beaucoup mobilisé, mais ce n'est pas une raison : j'ai traversé d'autres périodes semblables, avec des enjeux d'écriture aussi importants, sans cesser d'alimenter mon blog. Alors ? Peut-être une lassitude, ou l'impact, à retardement, de refus de manuscrits par mes éditeurs « historiques ». Le mystère est donc double : pourquoi avoir arrêté, pourquoi reprendre ? J'ai arrêté parce que j'en avais ma claque, en résumé. Je tente de reprendre parce que je me suis laissé convaincre, l'autre jour, à l'occasion d'une rencontre littéraire, par l'excellente Paola. Et puis, j'ai longtemps aimé Kronix pour la récréation qu'il m'offrait, entre deux chantiers romanesques. On peut, bien sûr, entendre ce que la récréation contient de « création ».
    Allez, à la demande générale de Paola, l'heure de la ré-création a re-sonné !