Radiations à la chandeleur
font gros lapins en couleurs
Qui voit des comètes à la Saint-Patrick
A Pâques, se prendra une météorite
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Mise au point
Je ne préconise aucune réaction particulière à la dernière déclaration de Georges Mouturier, mon voisin de palier. Restons-en là, voulez-vous. Inutile de manifester, inutile d'ameuter les médias, ce serait lui donner de l'importance. Je m'y refuse. Quant à ses propos indignes, je préfère n'en rien dire pour ne point l'accabler. En fait, faisons comme si rien ne s'était passé.
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Inside CC
Kronix, avide d'un billet, entre dans mon cerveau et explore cette cavité sonore à la recherche d'une idée pour le lendemain. Hèle, interroge, ne recueille qu'un écho. S'en retourne dépité. Inquiet, peut-être. En tout cas, avec un sujet de billet et c’est toujours ça (a un peu triché aussi, mais enfin.)
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Mausolées sur e-maginaire
Une nouvelle critique de Mausolées. Un certain STEPH a bien compris le virage souhaité par Mnémos en publiant ce livre.
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Le poissard
Une fée s'était bien penchée sur son berceau mais, comme elle avait picolé pour arroser la naissance, elle avait tout vomi.
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Bouffée d'oxygène
Samedi dernier, à Tarare, tandis que la ville se recroquevillait sous une pluie froide et déprimante, j'ai eu le plaisir d'être interviewé par Marie-Louise Hansen, chroniqueuse d' Oxygène-Radio. L'habillage de la radio (ah, les bons vieux effets de réverb' sur le logo), la couleur des voix qui s'y font entendre, m'ont rappelé le temps où nous sévissions sur les ondes, avec notre accent et notre bonne volonté, au micro des premières radios libres. Le web permet de réinventer ce médium, en tout cas de faire renaître la veine enthousiaste de ses pionniers. Je me suis plié avec grand plaisir à cet exercice, dont voici l'enregistrement intégral en deux parties. Merci à Marie-Louise, merci à son technicien. Vivent les radios libres !
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Ce genre de malaise
Comment dire... Si : un soir, dans une chambre d'hôtel, je sens quelque chose au fond de mon lit. C'était un pansement souillé. Et bien voilà, parfois, dans la vie, je me sens comme dans les draps de cette chambre d'hôtel.
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ça va pas durer
En ce moment, je ne prends plus le bus. Incapable de me lever assez tôt pour ça. Je me rends au travail en voiture, comme n'importe quel blaireau insoucieux de son impact sur l'environnement. Et je redécouvre le plaisir d'écouter la radio en conduisant (les éditos de Thomas Legrand notamment). Plaisir coupable, donc.
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Et tout est dépeuplé
H
Krémlin-Bic
Bien-Fen
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Riton
Au café ce matin, j'entends le nom d'un poète, tout de même pas très connu parmi les clients de comptoir matinaux. Et puis le patron du bar raconte à la cantonade qu'il a aidé le poète à le débarrasser d'un frigo, un jour. Je m'étonne. Le récit est repris par un client déjà alcoolisé qui en veut au poète d'avoir engrossé sa sœur avant de partir avec sa mère. Tiens, me dis-je, je ne le voyais pas comme ça. Enfin, quand le patron détaille la dernière virée nocturne du poète, parti casser du rebeu, je vois mes doutes se confirmer : on ne pense pas au même Henri Michaux.
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Strabisme
"Je te le dis, voyageur en quête d'éblouissement, rien n'égale la porte des terres."
(les nefs de Pangée. Volume 1)
"Joël est revenu sur le phénomène de l'ossianisme, plus complexe qu'il y paraît."(Pieds nus sur les ronces)
Peut-on vraiment écrire deux romans en même temps ? J'essaye, en ce moment. C'est amusant. L'un est le relâchement de l'autre, alternativement. Deux thèmes, deux genres, deux styles différents. Deux univers distincts. Comme si j'étais à la croisée des deux et ne faisais dans chacun que quelques pas, pour voir.