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Livres - Page 35

  • Trois livres en 60 secondes

    Douchinka et La main de Dieu, sélection lettres-frontière. Et puis un best seller, parce que quand c'est bon, il n'y a pas de raison.

    Je n'ai même pas parlé du sujet de "Douchinka" : Dans une société (russe) future, les descendants des organisateurs d'expositions de corps plastinés (vous savez "our body" ?), sont ambitieux : ils veulent mettre sur pied une exposition à l'échelle d'une ville. Il leur faut des dizaines de milliers de corps. Des tueurs sont engagés. Un parfum de société déliquescente, des femmes et des hommes nomades et déprimés. Et quelques chiens. Je suis très fier de débattre avec Dominique de Rivaz autour du thème "L'écrivain témoin de son époque", le 13 novembre, Palais Eynard, à genève, à 15 h 15. Je vous en reparlerai, bien sûr.


    Un roman français, Frédéric Beigbeder. Grasset. 280 pages. 18 euros.

    La main de Dieu, Yasmine Char. Gallimard. 97 pages. 10 euros.

    Douchinka. Dominique de Rivaz. L'Aire. 104 pages.

  • Laurent Olivier en 60 secondes

    Pour une fois, un peu de littérature scientifique. Un regard original et pertinent sur un métier inconnu du public. Pour Olivier, il est finalement impossible de retrouver la vérité des vestiges, la voix du passé. Ce n'est pourtant pas un constat d'échec, et l'auteur profite de ce constat pour imaginer un nouveau contrat entre l'archéologue et "le sombre abîme du temps".


    Le sombre abîme du temps, Laurent Olivier. Seuil (la couleur des idées). 289 pages. 21 euros.

  • Sorj Chalandon en 60 secondes

    En tout cas, son dernier : La légende de nos pères. Goncourable. J'espère que ce sera lui. Le travail du biographe vis à vis de son sujet, la vie d'un ancien résistant, se transforme en enquête, puis en inquisition. Forcément, cela fera un très bon film. Obligé. Et puis Chalandon en profite pour évoquer le travail de l'écriture proprement dite. Vraiment à lire.


     

    La légende de nos pères, Sorj Chalandon. Grasset. 254 pages. 17 euros. 

  • Riboulet en 60 secondes

    Découvert grâce au conseil d'un roannais : Daniel Arsand.  L'amant des morts, quelle écriture ! Et, ponctuant tout le récit, de mystérieux narrateurs, disant "nous", dont on découvre l'identité à la toute fin. Le style est une grande force -dans toutes les formes d'expression, mais notamment en littérature.


     

    L'Amant des morts, Mathieu Riboulet. Verdier. 91 pages. 9,80 euros.

  • Ovaldé en 60 secondes, et encore...

    J'ai été un peu dur, peut-être. Cen'est pas si mauvais, c'est même plutôt bien écrit. Mais franchement, je ne vois pas l'intérêt.

     

    Ce que je sais de Véra Candida, Véronique Ovaldé. Editions de l'Olivier. 293 pages. 19 euros.

  • Claudie Gallay en 60 secondes

    Claudie Gallay, romancière intéressante (mot faible : "l'office des vivants" est un ouvrage très fort), dont j'ai trouvé assez fade le dernier opus. Heureusement, il y a les autres. J'en cause dans le poste.


     

    Les déferlantes - Claudie Gallay. Editions du Rouergue, collection La Brune. 525 pages. 21, 50 euros.

    Dans l'or du temps - Claudie Gallay. Actes Sud collection Babel. 366 pages. 8, 50 euros.

    L'office des vivants
    - Claudie Gallay. Actes Sud collection Babel. 225 pages. 7,50 euros.

  • LTI et plus, en 60 secondes

    Un peu de philo, à présent


     

    LTI, la langue du troisième reich. Victor Klemperer. Pocket collection Agora. 373 pages. Prix : catégorie 12.

    Lettre sur la tolérance et autres textes. Locke. GF Flammarion. 270 pages. Catégorie J.

    Le discours de la servitude volontaire. Etienne de la Boétie. Petite bibliothèque Payot. 335 pages. 9 euros.

     

    (là, on ne peut même plus parler de survol, c'est un passage en fusée, mais sérieusement, "LTI" est un livre accessible, vivant, prenant, plus proche du journal que de la thèse. Klemperer a vu son pays et son langage verser lentement dans la barbarie). A lire.

  • Pierre Michon en 60 secondes

    Un exercice que détesterait sûrement celui à qui il rend hommage : Michon en 60 secondes, c'est perdu d'avance. On fonce quand même, histoire de clamer haut et fort mon plaisir à le lire.

     


     

     

    Références :

    Les Onze. Pierre Michon. Verdier. 137 pages. 14 euros.

    La grande Beune. Pierre Michon. Verdier. 88 pages. 10,50 euros.

    Le roi vient quand il veut. Pierre Michon. Albin Michel. 392 pages. 22 euros.

    Pierre Michon. Agnès castiglione. textuel. 133 pages avec un CD. 19 euros.

  • Twist en 60 secondes

    Encore un livre issu de la sélection lettres-frontière  2009 : TWIST - Delphine Bertholon. JC Lattès. 430 pages. 18 euros.


  • Tébessa 1956 en 60 secondes

    Aujourd'hui, un livre sélectionné, comme le Baiser de la Nourrice, lettres-frontière 2009.

    Tébessa, 1956 - Laurent Cachard. Editions Raison et Passions. 126 pages. 13 euros.

  • La Route en 60 secondes

    J'ai tourné en webcam ces petits pilotes pour une future (mais hypothétique) webtélé. Le format définitif sera sans doute plus élaboré. Autant vous faire partager ce petit travail. Chaque jour, je vous présente en 60 secondes à peine, un ou plusieurs livres. L'exercice est aussi amusant que frustrant.

    Aujourd'hui : La route. Cormac Mac Carthy. Points Seuil. 254 pages. 6,80 euros.



  • La chambre claire

    Lecture de « La chambre claire »  de BARTHES dimanche 6 septembre de 15h à 19h, au musée Alice Taverne, à Ambierle.

    par Yolande Lauxerois, Christian Chavassieux, Dominique Furnon, Jean Mathieu et Lionel jamon de l'Association "Demain dès l’aube"

    Un gros morceau, on s'échauffe la voix, on s'apprête à lire certains passages ardus dans la perspective de la pédagogie (ce qui implique, en ce qui me concerne, que je sois susceptible d'avoir tout compris, ce qui n'est pas si sûr).

    Venez soutenir les athlètes de la lecture.

     

     

  • Verso

    Couv_Verso.jpgLa revue Verso est une revue de poésie, attentive aux créations textuelles originales. Elle est née en 1977, et continue de produire, de publier, de défendre des auteurs de textes poétiques. Tâche ardue, opérée dans la bonne humeur. Dans le numéro 137 de juin 2009, de nombreux auteurs, comme d'habitude, les dessins de Jean Monnet, et la chronique de Christian degoutte, auteur d'un livre dont je vous avais parlé : "Trois jours en été". Un précieux récit, magnifiquement déroulé.

    Parmi ses critiques, il y a celle du "Baiser de la Nourrice". Il parle d'une "écriture hypnotique et millimétrée". Et, que voulez-vous, ça me fait plaisir. Alors, voilà. merci Christian.

    Il évoque aussi un texte fort : "Tristan", édité à l'escarbille, l'éditeur justement, de "trois jours en été".

    Lire Verso est une bonne façon de découvrir la poésie actuelle. Je pense à certaines connaissances qui produisent de la rime, sans lire aucun auteur contemporain. Elles devraient.

     

    Verso. Le site : http://revue.verso.free.fr/ est très moche, et ne rend pas justice à la revue papier. C'est peut-être voulu ?

  • Les plus belles bibliothèques du monde

    Pour les amoureux de livres, comme nous. Trouvé ce site qui présente un panorama en images des plus belles bibliothèques du monde. Ces alignements, que dis-je ces alignements : ces strates géologiques de millions de bouquins, voilà qui rend bien modeste. Enfin, qui est censé nous rendre bien modestes.

  • Salon du Livre 2009

    Tandis que "le baiser..." continue de se vendre (ou de s'acheter) doucettement, je "monte" à Paris, vendredi soir, pour être présent sur le stand des éditions Jean-Pierre Huguet, dès le lendemain, samedi. Je n'ai aucune sorte d'appréhension et je ne suis même pas sûr d'être curieux de savoir comment cela va se passer. C'est que je suis tellement convaincu que personne ne viendra jusqu'à nous. Enfin, nous verrons. Je me permettrai de revenir ici vous raconter un peu.

    Mon bouquin a été chroniqué dans la revue "Le Matricule des anges", très bonne revue, lue par les professionnels, les libraires, les médiathèques, véritable outil pour les lecteurs qui cherchent autre chose que la production des majors éditoriales. C'est un superbe article, qui qualifie "le baiser" de "poélitique", et qui le raconte avec brio. L'équipe des soeurs océanes en est assez fière.

    Ce We, je ne serai donc pas dans ma bonne ville pour assister à une répétition du "rire du Limule". Je croise d'ailleurs François à Paris (je dors chez lui), avant qu'il ne descende à Roanne (pour dormir chez moi, échange de bons procédés). Je vous raconte tout ça...

  • Rendez-vous

    Mardi, rencontre intéressante avec des étudiants de la Martinière, à Lyon. Des classes Prépa (prépa de quoi ? Euh...). Le 25 février, je signe à Lyon, dans la librairie "le Bal des ardents", et on trouve aujourd'hui mon livre à la FNAC-Bellecour.

     

  • Parler d'écrire

    Dans moins d'une heure, je serai assis devant une petite assemblée qui attendra de moi des réponses que je n'ai probablement pas. Comment vais-je m'en sortir ? Vous le saurez dans notre prochain épisode, intitulé : "Ouf" (ou "Argh" selon le bilan).

    A demain.

  • Fan

    Je ne sais pas s'il était fatal que cela arrive mais c'est arrivé : j'ai reçu ma première lettre de fan. Elle le dit elle-même "je suis devenue fan de votre écriture". Précède et suit une série d'états plus ou moins exaltés, procurés par le livre. C'est un peu inquiétant, très excessif. Je préfère des retours plus argumentés, plus sereins (j'en ai de plus en plus, en ce moment, la presque totalité positifs).

    Je vais répondre à cette dame très gentille et si enthousiaste. Je vais surtout lui demander qu'elle cesse de raccourcir mon prénom en "Christ". Et oui.

  • Signature

    Aujourd'hui, pour ceux qui voudraient me rencontrer et me déclarer leur amour devant tous, je signe "Le Baiser..." au Marché du livre à Ambierle, toute la journée (j'ai lu dans la presse que j'étais même "invité d'honneur", rien que ça. On nage dans la dérision la plus aboutie). Ceux qui veulent me dire que je suis un gros con peuvent passer aussi, mais qu'ils soient discrets, alors.

    Autrement, je vous parlerai bientôt des répétitions pour la pièce "Le Rire du Limule". Elles ont commencé ce samedi,  et les acteurs, sous la direction fine fine de François, font des merveilles. J'en suis ébloui et profondément ému. On en reparle, donc.

  • Faute

    Ecoutez, je suis vraiment confus. Il faut essayer de me pardonner. Merci de votre indulgence. Voilà, j'ai grande honte à l'avouer, mais bon, il se trouve qu'hier, en feuilletant par hasard mon livre, j'ai trouvé une faute ! Beuââhh ! Une faute !  Zut, flûte, chose.

    Page 55 : Des divers offices (...) jaillirent un flot de blouses uniformes... Ce devrait être au singulier, n'est-ce-pas ? jaillit un flot de blouses... Je suis vraiment désolé. Comment cette erreur a-t-elle pu traverser le filtre de ma sourcilleuse écriture, le sens aigu du Français de mes lecteurs publics, naguère, l'examen pointu de mes correcteurs, l'attentive relecture de mes proches, c'est un mystère. Enfin, voilà, elle est là, bien là, fichée dans le papier comme une écharde, et j'en suis navré (au sens ancien de blessure de tournois).

    A retenir pour la prochaine édition, s'il y a. Autrement, le bouche à oreilles est excellent, et les ventes se poursuivent sans ralentir.

    (Et, je sais, il est bien tard pour un billet, d'habitude je poste vers 6 h 30, mais ce matin, ah, une vraie grasse matinée, nom d'une pipe.)