Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Fleur bleue

    Dans le train. Deux amoureux cinquantenaires s'échangent de silencieux serments d'amour à travers la vitre. Elle est assise face à moi ; il est sur le quai de la gare. Quand leurs gestes ne disent plus rien, ils se regardent souriants ou pensifs. Leur bonheur irradie à cent mètres autour d'eux.

    Je suis toujours très touché par le spectacle des gens amoureux. C'est une démonstration qui met immédiatement à bas toutes mes préventions cyniques. C'est ainsi, je suis très "fleur bleue" en réalité. J'ai toujours envie de croire que les humains sont d'abord des produits et des pourvoyeurs de l'amour. Au passage, je m'arrête sur cet emploi fréquent chez moi, du terme "humains" et de ses synonymes : humanité, espèce... C'est que je parle souvent en visiteur, en spectateur du monde, comme si j'en étais détaché.

  • C'est pas moi qui le dis !

    Je me souviens avoir strictement décrit, il y a des années, tandis que notre sémillant agité n'était que ministre de l'intérieur, le danger qu'il constituait pour la démocratie. Nous y sommes. Et pour une fois, c'est pas moi qui le dis.

  • Rendez-vous

    Mardi, rencontre intéressante avec des étudiants de la Martinière, à Lyon. Des classes Prépa (prépa de quoi ? Euh...). Le 25 février, je signe à Lyon, dans la librairie "le Bal des ardents", et on trouve aujourd'hui mon livre à la FNAC-Bellecour.

     

  • Notre patrie

    A lire. Moi, je n'ai plus la force d'expliquer. Heureusement, d'autres le font avec rigueur et clarté. La grande force de machin, c'est qu'il épuise ces détracteurs. Il démolit tout à une vitesse qui laisse les autres (ceux qui demandent de réfléchir, d'analyser, de prendre du recul), sur le carreau. C'est tellement plus facile de casser que de construire...

    http://www.rue89.com/2009/01/22/droits-de-lhomme-un-recul-generalise-en-france

  • Pas de panique

    Bon, comme dit le titre de ce billet, pas de panique. Inutile, la panique. ce n'est pas parce que la dernière répétition du Rire du Limule a été... comment dire ? un peu en dessous de nos espoirs, qu'il faut s'affoler. Après tout, on a... trois mois. Oui, en trois mois, il peut s'en passer des choses.

    Dimanche soir, François a organisé sur la scène une répétition générale de la grosse moitié du spectacle. Les monologues étaient superbes, presque tous. J'ai écouté mon texte, interprété avec une force, une sincérité qui m'ont noué le coeur d'émotion.

    Les problèmes commencent dès que plusieurs interprètes se renvoient la balle, notamment dans les scènes de comédie. Du coup, les joutes les pus drôles sont plombées et deviennent des dialogues bergmaniens, sinistres. Alors qu'ils sont là pour faire contraste, jouer d'un autre registre. Bref, nos amis ne savent pas encore leur texte à fond, et ils ne peuvent donc pas s'amuser avec.

    En accord avec François, j'ai retenu des dates de répétition hebdomadaire. En l'attendant (il ne vient de Paris qu'une fois par mois, en gros), nous pourrons donc travailler le texte, finir par le posséder. Après, tout sera possible.

    Je vous embête avec mes petites histoires mais, vous voyez, il est 2  h 40, et la nuit me saisit et insiste. Vite, mon blog, raconter ça. A bientôt.

  • Sombre

    Pourquoi est-ce que les gens s'habillent en couleurs sombres, l'hiver ?

  • Parler d'écrire

    Dans moins d'une heure, je serai assis devant une petite assemblée qui attendra de moi des réponses que je n'ai probablement pas. Comment vais-je m'en sortir ? Vous le saurez dans notre prochain épisode, intitulé : "Ouf" (ou "Argh" selon le bilan).

    A demain.

  • Répèt'

    Ah oui : Jérôme est passé voir les répétitions du "Rire du Limule", il en parle ici

  • Fan

    Je ne sais pas s'il était fatal que cela arrive mais c'est arrivé : j'ai reçu ma première lettre de fan. Elle le dit elle-même "je suis devenue fan de votre écriture". Précède et suit une série d'états plus ou moins exaltés, procurés par le livre. C'est un peu inquiétant, très excessif. Je préfère des retours plus argumentés, plus sereins (j'en ai de plus en plus, en ce moment, la presque totalité positifs).

    Je vais répondre à cette dame très gentille et si enthousiaste. Je vais surtout lui demander qu'elle cesse de raccourcir mon prénom en "Christ". Et oui.

  • Signature

    Aujourd'hui, pour ceux qui voudraient me rencontrer et me déclarer leur amour devant tous, je signe "Le Baiser..." au Marché du livre à Ambierle, toute la journée (j'ai lu dans la presse que j'étais même "invité d'honneur", rien que ça. On nage dans la dérision la plus aboutie). Ceux qui veulent me dire que je suis un gros con peuvent passer aussi, mais qu'ils soient discrets, alors.

    Autrement, je vous parlerai bientôt des répétitions pour la pièce "Le Rire du Limule". Elles ont commencé ce samedi,  et les acteurs, sous la direction fine fine de François, font des merveilles. J'en suis ébloui et profondément ému. On en reparle, donc.

  • Avec mes excuses

    Vous aurez peut-être remarqué que j'ai un peu rien écrit ces temps-ci, sur Kronix. Je vous néglige bien malgré moi, mais il faut faire des choix. Je mets la dernière main à mon dernier roman. Comme souvent, je suis allé jusqu'au bout, à la dernière phrase, et maintenant commence le travail de réécriture. Je reprends, relis beaucoup, j'enrichis le vocabulaire, je contrôle l'orthographe et la grammaire, j'affine la ponctuation, je m'assure que tout le récit soit fluide, compréhensible (ou s'il y a des zones d'ombre, elles sont voulues), j'ajoute des scènes éventuelles, j'en supprime d'autres. Après quoi, ma première lectrice, ma douce, va s'emparer de la première sortie imprimante de l'ensemble du mansucrit, plonger dedans, et me faire ses remarques. Là, je reprendrai tout, jusqu'à satisfaction.

    Ensuite.... Rien. En l'occurence, si, tout de même : le manuscrit sera confié à celui dont j'ai emprunté le sujet, un certain Jean-Marc, pour qu'il se régale, j'espère, à la lecture. Et puis, plus tard, nous verrons, peut-être un éditeur. Mais je crains que ce roman ne soit impubliable. Qu'importe, je me serai bien amusé. Quand tout sera achevé, il se sera écoulé un an entre le moment ou Jean-Marc m'a autorisé à utiliser son argument, et celui où je lui transmettrai sa copie. Nous serons en mars.

    Le mois de janvier s'annonce chargé. Quelques rendez-vous : je dédicace "le Baiser..." le 11 janvier, au marché du livre d'Ambierle (joli village classé dans la Loire), toute la journée. Le 14 janvier à 19  h 30, la Médiathèque de Roanne organise une rencontre autour de mon livre, en présence de l'éditeur, Jean-Pierre Huguet et de Jean-Patrick Péju, directeur de la collection "les Soeurs océanes", et avec Michèle Narvaez. Le comédien et metteur en scène François Podetti ponctuera la soirée avec la lecture d'extraits du livre. Je crois que ça peut être très agréable et intéressant, tout ça. Le 27 janvier, je rencontre des élèves de La Martinière, qui travaillent en ce moment sur mon livre. Expérience intimidante mais passionnante, dont je vous parlerai ici, bien entendu.

    A bientôt.

  • Inefficace et coûteux

    Je voulais réagir, et puis je suis tombé sur cet article. Tout est dit, je ne vais pas me fatiguer à dire moins bien comment notre omniprésident commence l'année sur une erreur, un effet d'annonce de plus, sans réel souci d'efficacité, sinon celui, politique, de la jubilation mauvaise des pauvres gars qui se disent : "bien fait". L'année commence bien.

    http://www.rue89.com/2009/01/02/voitures-brulees-brouir-ou-conduire-il-faut-choisir