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  • Le hasard

    Emplois fictifs, angolagate, affaire Boulin... Bien sûr, toutes ces affaires étaient en cours, avant. Bien sûr. C'est le hasard, ce subit acharnement sur la chiraquie. Le hasard. Bien sûr. Rien à voir avec le fait que de Villepin apparaisse soudain comme un présidentiable qui souhaite en découdre avec son ennemi. Le hasard, oui.

    Et pendant qu'on parle d'identité nationale, on ne parle plus de Karachi, des rétro-commissions, des comptes désastreux de l'EPAD sous la présidence de papa, de la libéralisation des jeux d'argent. Le hasard.

    A propos, vous avez remarqué qu'on ne voit plus Carla depuis quelque temps ?

  • Haine d'écrivains en 3 fois 60 secondes

    Bien. Le livre est d'un intérêt moyen, alors, parfois...






    Une histoire des haines d'écrivains, Anne Boquel et Etienne Kern. Flammarion. 315 pages. 19 euros.

  • Combat pour une presse libre


    Combat pour une presse libre, Edwy Plenel. Galaade - hauteur de vue. Le manifeste de Mediapart. 54pages. 9 euros.

  • Exit le fantôme en 60 secondes

    Grand livre, comme souvent, de Philip Roth. Le mélange subtil fiction/réalité, et la description du coup de massue de la réélection de George W Bush, pour les new yorkais, effondrés.

     

    Exit le fantôme, Philip Roth. Gallimard. 327 pages. 21 euros.

     

    et sinon, derrière moi, vous reconnaitrez peut-être le célèbre François Podetti, metteur en scène et comédien. Non ? Regardez bien : Capitaine Shampoing, Hero Corp ? ça vous revient ?

    Et puis, dans le fauteuil, persuadée qu'elle n'est pas dans le champ, pour la première fois au monde sur le web : ma douce.

  • On a failli oublier...

    ... Heureusement, il y a mediapart, le journal en ligne, fondé par Edwy Plenel, ex directeur du Monde, et dont je vous parlerai bientôt, sous forme de "60 secondes".

    Je reprends le début de l'article, parce que je ne saurais mieux vous inciter à lire la suite, ici.

    "Ce mardi 27 octobre 2009, cela fait quatre ans. Quatre ans que deux adolescents sont morts, brûlés vifs, dans un transformateur électrique où ils s'étaient réfugiés par peur des policiers qui les poursuivaient alors qu'ils n'avaient commis aucun délit. Quatre ans que les familles et les proches de Zyed et Bouna attendent la justice tout comme les parents et les amis du troisième jeune, le survivant Muhittin. Quatre ans que les banlieues françaises ont été le théâtre d'émeutes provoquées par les mensonges et le mépris du ministre de l'intérieur de l'époque face au drame de Clichy-sous-Bois.

    Entre-temps, le ministre est devenu président de la République et, avec lui, «l'identité nationale» est entrée eu gouvernement. Nous le devinons tous d'instinct: sous la rhétorique rassembleuse, c'est une machine à exclure. A rassembler dans la peur de l'autre. A diviser pour régner."

    Lire la suite, sur Mediapart.

  • Mais pas méchant

    M. : Par exemple, tu me diras pas, Picasso c'est pas beau, quoi.

    C. : Compliqué, le beau. Parlons de ce que tu connais, plutôt. Picasso disait toujours qu'à 14 ans, il savait peindre comme Raphaël, et qu'il a mis toute une vie de travail pour tenter de peindre comme un enfant...

    M. : et c'est qui, Raphaël ?

    C. : Ah. Tu ne connais pas ? Et bien, c'est l'un des plus grands peintres de la Renaissance, avec Léonard de Vinci ou Michel Ange.

    M. : Michel Ange, ça me dit quelque chose.

    C. : Bon. Je disais, pour Picasso, en fait, à 14 ans, il peignait vraiment comme Raphaël, c'était incroyable. Il faut voir ses premiers dessins, ses premiers tableaux, c'est éblouissant de maturité et de...

    M. : Et il est mort ?

    C. : Picasso ? Oui. Il est mort.

    M.: Et l'autre, Raphaël ?

    C. : Mais, tu as écouté ? C'est un peintre de la Renaissance. Bien sûr qu'il est mort.

    M. : ...

    C. : Quand on parle de la Renaissance... La Renaissance, c'était il y a plus de cinq cents ans, alors oui, il est mort, Raphaël.

    M.: J'y connais rien, moi. Mais en tout cas, y'a plus de vrais peintres.

  • Jour vert

    Une info, transmise par l'ami Caza dans sa Lettre Ouverte, et que je m'empresse de relayer. Si le coeur vous en dit, tandis que de plus en plus d'américains doutent, paraît-il, du réchauffement climatique, des manifestations partout sur la planète, la petite planète, unique, précieuse, qui se trouve être la nôtre.

    Ce samedi, grâce à un travail d'organisation de plus d'un an par nos amis de 350.org et d'autres groupes, des citoyens ont mis en place plus de 4000 actions climatiques exceptionnelles dans presque tous les pays du monde, du bas de la Grande Barrière de Corail au sommet du Mont Everest. À présent, en participant à des actions près de chez nous, nous pouvons donner encore plus d'ampleur à cette journée et rendre la mobilisation climatique incontournable. Cliquez ci-dessous pour découvrir la carte des événements et en trouver un près de chez vous : http://www.avaaz.org/fr/350_map

  • Combats de femmes en quelques secondes

    Deux livres, très différents, mais qui se rejoignent sur le fond. Alors, j'ai souhaité les présenter ensemble. Mais je reviendrai sur celui de Pierre-Yves Ginet, pour vous en donner une idée plus précise, tout de même.


    Ne négociez pas avec le régime iranien, Chahdortt Djavann. Flammarion, 2008. 60 pages. 8 euros.

    Femmes en résistance, Pierre-Yves Ginet. Préface de Tsalima Nasreen. Verlhac éditions, 2009. 278 pages, photos couleurs. 37 euros.

  • Juste assez de biologie en 60 secondes

    Je suis assez passionné de sciences, et notamment de physique. Pour cet aspect, voir un certain magazine dont je parle, en plus.


    Juste assez de biologie pour briller en société, Mark Henderson. Dunod, 2009 (traduit de l'anglais, édition 2008). 208 pages. 19,90 euros.

    Magazine Sciences et vie. (ici le numéro 1105, d'octobre 2009, avec aussi un article sur l'homme de Florès -pas encore lu). 4,20 euros.

  • Daniel Arasse en 60 secondes

    Daniel Arasse, prince de la surinterprétation qui apporte du sens. J'aime. Parfois ardu, il ne faut pas se le cacher (pour moi en tout cas, qui ai d'énormes lacunes), mais toujours délectable. Ce qui est bon, c'est de sentir que quelqu'un fait confiance en votre intelligence, et ne réduit pas la voilure sous prétexte que vous risqueriez de ne pas être à la hauteur. J'aime qu'on soit exigeant avec le lecteur. C'est tout ce que je demande à un livre, d'ailleurs, tout bien considéré.


    Le sujet dans le tableau. Daniel Arasse. Flammarion, collection champs arts. 300 pages. Illustrations noir et blanc. 10 euros.

    Le détail. Daniel Arasse. Flammarion, collection champs arts. 455 pages. Illustrations noir et blanc. 11 euros.

    Histoires de peintures. Daniel Arasse. Folio essais. 356 pages. Illustrations couleurs. Catégorie F9.

    On n'y voit rien. Daniel Arasse. Folio essais. 216 pages. Illustrations noir et blanc. Catégorie F8. (le plus accessible)

     

  • Ah, les amis !

    Je ne l’ai pas vu depuis de nombreuses années, quand nous étions des collègues complices et soudés. Je le salue avec chaleur, il me dit bonjour du bout des lèvres et se retourne ostensiblement. Je suis indigné par une telle attitude. Qui a pu me trahir, et lui répéter tout le mal que je disais de lui ?

  • Tous les miracles

    Il y a Tristan, qui vient d'arriver, sous le regard grave et éperdu d'amour de ses parents,

    Juste avant est parue Enya, fille d'une femme qui fut ma compagne et dont j'ai le bonheur d'avoir conservé l'amitié,

    Entre les deux il y a eu Kyara, fille de la fille d'une amie,

    Depuis, il y a eu probablement des milliers, peut-être des centaines de milliers d'enfants, peut-être des millions. La vie est une avalanche permanente. Cependant, autour de chacun, c'est l'éternel émerveillement, l'identique incrédulité, partagée depuis l'aube des temps. Et ce miracle est l'apanage des humains, seuls authentiques démiurges.

  • Mamy flingueuse

    La gamine –dix-sept ans, MP3, baladeur, chewing gum, paillettes et déhanché de Starac- se fait bousculer dans le car par une vieille dame et son bagage. La gamine ne rétorque pas mais fait une moue de mépris, la vieille s’agace « ces jeunes… », la fille prend la mouche et se met à rabrouer l’aïeule « Oh ça va la vieille si t’es pas heureuse… » Et là, là ! La vieille lui balance une bordée d’insultes terribles, de trouvailles façon Audiard, une logorrhée d’humiliations inédites, qui mettent K.O. la pauvre jeune fille, et tout l’auditoire, estomaqué. Après quoi, cette extraordinaire Carmen Cru descend tranquillement à l’arrêt. Un silence de mort règne dans l’autobus.

  • Les héritiers

    J’ai toujours stimulé chez mes enfants, le goût pour la curiosité philosophique, scientifique, l’intérêt pour les autres ; et leur ai vanté le mérite du bien, de la sobriété, de la dignité, la satisfaction de l’effort long et secret, la vacuité des possessions et la vanité des apparences. Et dire qu’il suffit d’un président de la république pour mettre à bas tout ce travail.

  • Tout ce qui est recyclé n'est pas vert

    Autre documentaire, au contenu moins philosophique, et tout à fait terrible, celui sur les déchets nucléaires, diffusé par arte. Saluons d’abord le bel exercice de démocratie que nous offre là la meilleur chaîne du PAF. Parce que, bien sûr, aller voir chez les Russes comment ça se passe, est une plaisante manière de dire que nous, en France, n’en sommes pas là, mais venir chatouiller les narines d’EDF, d’Areva et de Cogema, est nettement moins politiquement correct. Grâce aux auteurs du documentaire, Éric Guéret et Laure Noualhat, nous ne pouvons plus faire semblant d’ignorer que le recyclage des déchets nous fait vivre dans un état de catastrophe permanente, que des vagues de Krypton sont autorisées à polluer l’atmosphère et que des nuages de saloperies radioactives sont déversées depuis plus de vingt ans dans l’océan, par la centrale de la Hague, tout cela très légalement. Nous ne pourrons plus croire que l’uranium est une source d’énergie renouvelable au même titre que le verre comme on nous l’assène, puisque, contrairement aux chiffres officiels, ce ne sont pas 90% du matériau radioactif qui est remployé mais, après enquête, seulement 10 % (de l’uranium qu’on traite pour l’enrichir en radioactivité, technique très dangereuse, que seuls les russes acceptent d’utiliser). Le reste se répartit entre uranium appauvri, stocké au fond de la Sibérie, et matières excessivement radioactives, dont on ne sait plus quoi faire : capables de prendre feu, extrêmement dangereuses, on les a d’abord balancées dans l’océan (c’est tellement simple), puis vitrifiées et encloses dans des fûts très solides, mais dont on sait pertinemment qu’ils ne résisteront pas à 200 000 ans de confinement, quel qu’il soit. Comme si on était, aujourd’hui, menacé par une décision prise par les néandertaliens, pour vous donner une idée. D’autre part, la plupart des déchets patientent au fond de piscines spéciales, cela concerne plus de 400 sites dans le monde, cibles idéales pour le terrorisme (il suffit d’assécher les piscines pour déclencher un nouveau Tchernobyl), ou simplement susceptibles de tomber en panne, la vétusté aidant, tôt ou tard.

    Plus de 400 Tchernobyls prêts à l’emploi. Ça demande réflexion tout de même, ça demande débat, débat populaire, choix démocratique. Et c’est ce que retient le documentaire : tous les pays qui ont choisi le recyclage des déchets nucléaires avec leurs terribles problèmes inhérents, ont fait en sorte d’abêtir la population, de condamner les accès, de décrédibiliser les opposants (demandez-vous aujourd’hui pourquoi les écologistes ont été vus longtemps comme des chevelus ignares et idéalistes, alors qu’ils ne faisaient que tenter d’alerter l’opinion publique sur la menace qui pèse sur nous) et de maintenir le secret le plus opaque, démarche toujours dommageable pour la démocratie.

    Réclamons de savoir, obligeons les politiques à s’intéresser non seulement aux enjeux, mais aux techniques mêmes du nucléaire (démonstration de la méconnaissance affligeante de nos deux derniers candidats à la présidence dans ce domaine).

    Le savoir, et par là, la possibilité de juger de l’opportunité de choix de société, a été confisqué depuis l’origine par une élite, une aristocratie d’ingénieurs de haut-niveau, qui ont convaincu les politiques que tout ça était trop compliqué pour eux et, a fortiori, pour le public, inapte à juger le bien fondé de leurs décisions.

    Comme toujours, la source du problème est un défaut de confiance de l’Elite vis-à-vis du Public, qui ne peut que déboucher sur une méfiance du Public vis-à-vis de l’Elite. On voudrait transformer le plus paisible père de famille en révolutionnaire qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

  • Le cri du hulot

    Coup sur coup « Le syndrome du Titanic » et « Déchets : le cauchemar du nucléaire », c’est un peu dur mais j’ai tous mes vaccins, c’est-à-dire une bonne dose de conscience et de connaissance minimum. Pour le pessimisme, il est chronique chez moi, pas la peine d’en rajouter.

    Je dois le dire : le film de Hulot m’a plu. Il fait des raccourcis discutables parfois (jeux vidéos = violence) mais ne cherche pas à donner une leçon de morale. L’auteur commence d’emblée par expliquer qu’il est aussi paumé que nous, qui regardons son film. On ne peut donc pas dire qu’il essaye de changer les choses en terrorisant des spectateurs déjà convaincus. Mais j’aime autant cette approche que celle d’Al Gore qui alerte et en même temps -religion du happy end oblige- nous explique que si on veut bien, on s’en sortira, chiffres bidons à l’appui (je m’explique vite fait : en quoi revenir à une production de Co2 par personne équivalente à celle des années 1970 résoudra-t-il le problème ?). « Le syndrome … » est un film d’auteur, visuellement magnifique (mais pas de façon pédagogique et démonstrative, genre Arthus-Bertrand), dont le propos se limite à faire partager ses doutes. Ce qui place chacun face à ses responsabilités. Sincère et libre.

    Demain, je vous parle de "Déchets, le cauchemar du nucléaire". Billet un peu long, comme vous verrez.

  • V'là aut'chose

    Les petits gars, je ne sais pas où on va, mais je viens d'apprendre que "le baiser de la Nourrice" fait partie de la sélection du prix Sélyre (Société des écrivains et du livre lyonnais et rhônalpins). Une association à but non lucratif de promotion des livres et des auteurs régionaux. Qu'importe ce que ça donne (enfin non, pas qu'importe), en tout cas, voici un motif de fierté supplémentaire. Réponse, début décembre.

    Autrement, il vous faudra patienter un peu avant une nouvelle fournée de vidéos critiques, parce que, comme annoncé il y a peu, j'ai franchement repris l'écriture et puis, ces jours-ci, étant en congés, je ne bénéficie pas du temps de lecture octroyé par mes trajets en bus. Pour patienter, je vous propose de vous régaler avec les axiomes et pensées d'Eric Chevillard (il se trouve que j'avais eu la chance d'être chroniqué tout juste à côté de lui, dans "le matricule des anges"), sur son blog.


    Vous allez voir, ne me dites pas merci, je sais.

  • Mort du fils de l'Ogre

    Je viens d'apprendre avec quelque retard le décès de Jacques Chessex, écrivain suisse, le 10 octobre, à Yverdon, à l'âge de 75 ans.

    Rare que je parle de grands disparus, Kronix n'est pas accoutumé aux élégies et aux oraisons mais il se trouve que la lecture de "L'ogre", un de ses romans les plus célèbres, prix Goncourt (en 1973, je crois) m'a durablement marqué et que, d'une certaine manière, j'en suis encore sous le coup. C'était il y a plus de vingt ans.  J'avais oublié, mais cette triste nouvelle m'a remis en mémoire soudain ce que je lui dois. A lire du même, son dernier, court mais (paraît-il, je ne l'ai pas lu), terrible :  "un juif pour l'exemple".

    Aussi, la littérature francophone perd un des derniers flaubertiens, tels qu'il le revendiquait. Et j'aime qu'on aime Flaubert, que voulez-vous.

  • Délai de grâce

    Sans compromettre la date de sortie de mon dernier roman, j'ai demandé l'autre jour à mon éditeur de me laisser encore un peu de temps.  Il m'a octroyé jusqu'au 15 octobre, pas un jour de plus. C'est que ce texte est relativement frais, pour moi. La première mouture achevée date de janvier de cette année. Je veux dire qu'habituellement, je ne confie au jugement des autres qu'une version amendée un grand nombre de fois, après plusieurs séjours dans les tiroirs et remises en question diverses. Cela peut durer un an, parfois plus. Un travail de l'épreuve au temps, une lente maturation de façon à m'assurer que  je révise l'écriture avec le plus de recul possible. Pour "le Psychopompe", je n'en suis qu'à la troisième ou quatrième version. Le manuscrit, par exemple, n'avait subi l'épreuve de l'oralité (la lecture à haute voix) qu'une seule fois, lors de la première version. Ces jours-ci, ma douce a repris cette lecture sur une nouvelle version, et nous sommes tombés d'accord sur certains aménagements. L'écoute du texte n'est pas un mode nécessaire et suffisant pour corriger, mais il inspire des modifications différentes de celles qu'imposent la lecture silencieuse. On aborde l'écriture d'une autre façon, ce sont d'autres défauts qui apparaissent. Flaubert le savait bien, quand il arpentait son gueuloir. Enfin, après une semaine de perfectionnement, je viens d'adresser l'ultime version à mon éditeur. Je crois que c'est un bon livre, exigeant. Ma douce l'adore. Malgré la vitesse imposée par le "timing" de mon éditeur, je n'ai pas mégoté, j'ai affiné aussi sérieusement que possible ce nouvel opus. J'espère qu'il vous plaira.

     

  • retrouvailles

    Ô l'étonnante jubilation de se voir écrivant, ô l'absolu bouleversement de laisser filer les doigts sur le clavier, de reconnaître cet élan. Reprendre l'écriture, enfin !