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  • En recherche d'éditeurs

    L'heure du chasseur

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    Fab est un type adorable, marié à une femme adorable, qui est deux fois papa d'enfants adorables, tous dans une belle grande maison qu'il retape dès qu'il a une heure de libre. Ce qui explique qu'il est très occupé par sa vie familiale et professionnelle et qu'il a délaissé la BD, pour laquelle, bon sang de bois, il est sacrément doué. J'avais repris pour ce talent exceptionnel, un vieux scénario auquel je tiens beaucoup : « L'heure du chasseur », une histoire plus ou moins héroic fantasy où les enfants d'un clan se retrouvent seuls (tous les adultes meurent mystérieusement), vont à la recherche d'adultes dans une autre zone géographique et, parvenus dans une nouvelle cité, découvrent que, là aussi, une sorte de malédiction a frappé, et que les adultes sont tous morts, laissant encore un peuple d'enfants. Le principe basique permettait de multiples approches sur la frontière enfant/adulte, la peur de devenir adulte (si je deviens plus mûr, plus responsable, si je grandis, je peux mourir : comment rester un enfant en ayant la charge d'une communauté ?), la mémoire des peuples (les adultes disparus, que reste-t-il de la mémoire d'une société ?), la transmission du savoir, etc. Le scénario a connu plusieurs versions, dont une resserrée, construite à partir de flash-back, version la plus intéressante. 72 planches qui culminent quand les enfants sont confrontés à des adultes qui veulent les tuer. La scène finale est noire (ça vous surprend ?) mais surprenante je crois. Je mets ici quelques images que je regarde avec plaisir et sans remords. Même si Fab ne le reprend jamais, l'expérience de travail avec lui a été formidable. Mais, là aussi, sait-on jamais ?

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  • Et toutes les autres rencontres

    Avec beaucoup de retard par rapport à la réactivité de Laurent Cachard sur son blog, et grâce à la bienveillante attention de l'administration Lettres-frontière, j'ai le plaisir de vous faire connaître la liste des heureux lauréats de la 17ème sélection :

    Suisse romande
    • Temps interdits / Thérèse Aouad Basbous
    • Le Monde d'Archibald / Anne Brécart
    • Double lumière / Brigitte Kuthy Salvi
    • Adieu, vert paradis / Alexandre Lazarides
    • La Cire perdue / Olivier Sillig
    Rhône-Alpes
    • L'identité obscure / Jacques Ancet
    • Manière / Joël Bastard
    • Le Nez à la fenêtre / Jean-Noël Blanc
    • Le Sari vert / Ananda Devi
    • Zoom / Gilles Granouillet


    (Je n'en connais que deux, mais je ne demande qu'à découvrir). Les auteurs élus auront la chance de rencontrer leurs lecteurs passés ou à venir dans plusieurs médiathèques partenaires.
    En ce qui me concerne, l'ultime présentation du "Baiser de la Nourrice" se déroulera à la Médiathèque de Saint-Etienne, vendredi soir à partir de 18 heures, et fera l'objet d'une émission spéciale "A plus d'un titre", en public, interviewé par jacques Plaine.
    Un jour, je tenterai un bilan de cette "tournée", mais je peux déjà dire que c'est une chance merveilleuse, offerte par une structure et une association formidables.
  • En recherche d'éditeurs

    L'arbre

    Franck Perrot est l'illustrateur surdoué qui signe la couverture du Psychopompe (et, au passage, celle de l'autre titre de la collection « noirceurs océanes » : Les faux cils et le marteau de Thierry Girandon). Franck est un personnage merveilleux ; père de famille lui aussi (comme les dessinateurs précédemment présentés), ses longues mains sont plus que ses outils de travail, des machines à raconter. Elles recueillent les rêves informulés et les animent avec élégance. Le metteur en images idéal pour deux contes sortis de mes tiroirs : L'arbre, et la statue. Les quelques images ci-dessous disent assez pourquoi je suis relativement confiant sur l'avenir de ce projet : je pense qu'il sera édité un jour.

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    (J'ai mis ce billet dans la catégorie BD mais, évidemment il s'agit d'album illustré).

  • En recherche d'éditeurs

    Essai_planche2.jpgLes deux pouvoirs

    Un vieil ami, devenu par le mystère des flux et reflux qui font les vies, un type que je n'aime pas, s'était permis de ricaner sur la production de Cédric : « Mais il fait quoi ? Du commercial ? » (mettre des aigus sur le "a" de commercial) La formule résumait tout ce qu'il y avait à penser, selon lui, des efforts d'un garçon de 20 ans pour faire sa place dans ce métier difficile. Il ne s'était pas bouché le nez, mais pas loin. Considérant la teneur de ses propres scénarios, je m'interroge, mais passons. Cédric, garçon qui respire la joie de vivre, continue son chemin, et il est le seul de la bande à être devenu professionnel dans le milieu de la BD. Certains, confinés aux chroniques culturelles locales s'en trouvent un peu marris et n'ont pas de scrupules à ne pas se réjouir de la réussite d'un ami. Laissons les goujats à leur constipation. Pour ma part, j'ai gardé d'excellentes relations avec Cédric, et nous avons travaillé sur nombre de projets ensemble. Le dernier en date est une série intitulée « les deux pouvoirs ». Elle est en cours d'élaboration. Pour l'instant, presque deux album sont écrits, et Cédric fait des essais. La recherche des éditeurs se fera dans quelque temps. Je ne peux guère donner d'infos sur le sujet (commercial ! Commercial ! Vocifère le goujat) mais il sera question d'inceste, de mort et de vie (ah bon ? s'interroge le goujat, surpris qu'on puisse assez maîtriser son art pour intégrer de tels thèmes dans une BD commerciale). En tout cas, parce que vous, vous êtes gentils, je veux bien vous confier quelques esquisses. Vrailent des esquisses, d'ailleurs, j'insiste : les dernières versions que j'ai vues sont autrement plus riches et mieux construites. De véritables récits dans le récit.

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  • En recherche d'éditeurs

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    Renzo

    Thibaut est l'exemple (dans le sens du modèle, de l'exemplarité) de ce que produit un travail acharné. La première fois que j'ai vu ses dessins, il y a des années (enfin, moins de dix ans il me semble), je ne peux pas dire que sa production m'ait convaincue. Il fut vite une des forces vives de l'association d'auteurs de BD que nous avions fondée à Roanne, mais il lui restait beaucoup de chemin à parcourir avant de prétendre à l'édition. Il a simplement travaillé tous les jours comme un dingue et a fait la démonstration que, avec de la volonté (et tout de même un peu de goût et d'intuition dans la narration), on peut non seulement atteindre un niveau correct, mais trouver son propre style. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Certains cherchent toute leur vie. J'en ai vu de plus doués incontestablement, mariner et patiner sans évoluer, ne pas travailler assez, et finir par réduire la voilure, s'amoindrir, et s'arrêter. Thibaut n'a jamais cessé.

    Il se trouve qu'il est aussi un bon lecteur, amateur de littérature, et confident scrupuleux de mes écrits inédits. L'un des seuls, pour tout dire, à avoir lu tous mes romans ou presque. Or, Thibaut est sous le charme d'un roman intitulé « A la droite du Diable », roman d'anticipation, politique-fiction mêlant intrigue policière, stratégie diplomatique, introspection, etc. L'un des axes de ce gros bouquin était l'exploration des relations au sein d'une communauté formée autour d'un homme puissant, pratiquement un dictateur. Thibaut aurait aimé travailler sur un scénario inspiré de cet aspect. Suffit de demander : voici « Renzo et le tyran ». Un « one shoot » (comprenez : une histoire complète en un album, par opposition aux séries), ou le tragique se mêle aux drolatique. Quand on scénarise, il y a un plaisir à imaginer des scènes qu'un dessinateur aimera mettre en images. Pour l'instant, le projet est arrêté, Thibaut travaille sur d'autres projets plus personnels (voir le site Senzu, marge à gauche). Peut-être qu'un jour... En tout cas, je suis fier de mon scénario et des premières planches que Thibaut en a tiré.

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  • Haïku

    Orage de grêle, ville sous la mitraille blanche, et un haïku raté.

  • Une de plus

    Bien sûr, beaucoup de pétitions circulent sur la toile. Beaucoup sont lancées pour de bonnes raisons, certaines valent vraiment qu'on prenne deux secondes pour participer.  Si la variété des thèmes et leur quantité submergent, c'est peut-être aussi que, depuis quelque temps, le citoyen soucieux de : la santé des autres, l'éducation des autres,  la liberté des autres (entre autres) a matière à se mobiliser, quotidiennement ou presque. En voilà une, remise par l'ami Christian D., et que je trouve importante (un jour, je ferai le compte des pétitions mises en ligne à partir de Kronix. Dis-moi ce que tu signes...) :

    "La Commission Européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre le souhait des citoyens, et contre l'avis de plusieurs Etats Membres.
    La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission, pour peu qu'elle soit soutenue par un minimum de 1 million de citoyens européens. Aujourd'hui, et après 1 mois d'action, Greenpeace et Avaaz ont réussi à rassembler près de 600.000 signatures.
    Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, nous laissera peut-être une chance d'obtenir un moratoire au niveau européen, et d'éviter l'entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation d'OGM), potentiellement dangereuses pour l'indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées, doivent être rachetées chaque année, et demandent l'utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l'utilisation d'énormement de produits chimiques)."

    PS : j'ai repris le lien, ça devrait marcher maintenant; merci CXZ.

  • L'ermite

    Au Moyen-Âge, j'aurais été enlumineur. Travaillant lentement pour la postérité, à l'écart des guerres, au chaud et bien nourri. Comme aujourd'hui.